Un nouvel exemple de violences conjugales. Un homme de 45 ans s’est conduit comme un sauvage avec son ex-compagne, hospitalisée dans le service de cardiologie du Centre hospitalier Princesse-Grace.
Il s’est introduit furtivement dans la chambre de la malade en soirée. Après une vive altercation, il lui a posé la main sur la bouche pour l’empêcher d’alerter le personnel soignant. Puis il lui a porté un coup de poing au niveau du thorax de la patiente et a ponctué sa brutalité de menaces. Jusqu’à pourfendre ses enfants si cette femme ne retirait pas sa plainte!
Victime traumatisée
L’horreur d’un tel forfait a traumatisé la victime. Au point de ressentir encore, quand elle s’approche de la barre pour témoigner, cette sensation pénible de souffrances permanentes dans sa voix. Ses propos semblent également renforcer le caractère marginal d’un homme qui refuse les normes d’une situation de couple.
Plusieurs plaintes en France
"J’ai porté plainte plusieurs fois en France, pour harcèlement, affirme-t-elle avec le visage de la peur. Car depuis que j’ai refait ma vie, il n’arrête pas de me poursuivre, de m’attaquer avec ses assauts incessants. A m’excéder! C’est certainement sa nièce, dont j’ai souvent la visite depuis mon hospitalisation, qui a dû le prévenir. Dans la chambre, il m’a carrément agressée, verbalement et physiquement…"
On pourrait croire à une scène d’un autre âge à l’écoute de cette affaire de violences sur personne vulnérable évoquée au tribunal correctionnel. Pourtant les faits ont bien eu lieu. Pas plus tard que le 4 décembre 2019, vers 20 heures.
Ils sont tout de même symptomatiques d’un désordre social chez le prévenu, absent à l’audience.
On ne pourra pas compter sur son éventuelle coopération afin de connaître sa version, comme ses véritables intentions et les raisons. "D’autant qu’il a quitté l’Hexagone depuis le mois de juillet 2020, confirme le président Jérôme Fougeras Lavergnolle, pour rejoindre son pays d’origine le Portugal. De plus, il n’a jamais reconnu les faits. C’est un homme psychotique, sans pathologie dépressive d’après son examen médical."
Réquisitoire des plus brefs pour le premier substitut Julien Pronier. "La vulnérabilité de victime est justifiée et une peine de trois mois avec sursis est méritée."
Le tribunal se montera plus sévère encore que le ministère public en condamnant le comportement de ce personnage rustre à quinze jours de prison ferme.
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