Il avait battu son chiot à mort à Paris: un résident monégasque condamné à de la prison ferme

Interpellé en mai dernier à Paris pour avoir tué son chiot, un résident monégasque avait comparu en juillet devant le tribunal correctionnel de Paris. L'Association Stéphane Lamart "Pour la défense des droits des animaux", partie civile au procès, dévoile ce mardi matin le jugement rendu.

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Thomas Michel Publié le 21/09/2021 à 12:54, mis à jour le 21/09/2021 à 12:55
C'est un chiot beagle d'à peine huit mois qui a trouvé la mort sous les coups de son maître. DR

La nuit du 6 mai 2021, la scène avait provoqué l'effroi du voisinage et rompu le silence dans un paisible quartier du XVe arrondissement de Paris.

Au pied de son habitation, un jeune résident monégasque par ailleurs étudiant d'une grande école privée de commerce internationale, avait battu à mort son chiot. Un Beagle d'à peine 8 mois récemment acheté sur la plateforme Leboncoin.

Un long supplice pour l'animal, roué de coups, et un coup de folie justifié par un motif futile par son bourreau, "énervé, car il avait mâchouillé la batterie de [sa] cigarette électronique"

Le prévenu, alors hospitalisé dans le service psychiatrie du Centre hospitalier Princesse-Grace, à Monaco, était absent de l'audience.

Une audience où son avocat avait vu ses demandes rejetées, en l'occurrence le renvoi du procès et la désignation d'un expert psychiatrique.

"Il a l'interdiction définitive de détenir un animal"

La procureure de la République avait alors requis deux années de prison avec sursis probatoire d'une durée de deux ans avec obligation de soins, d'indemniser les parties civiles et d'établir sa résidence dans un lieu déterminé sur un territoire national. L'interdiction de détenir un animal et la diffusion par voie de presse du jugement aux frais du condamné avaient également été requis.

Le tribunal correctionnel a rendu son jugement ce 21 septembre, communique ce mardi matin l'Association Stéphane Lamart, qui "se félicite d'une telle décision pour laquelle les droits de l'animal ont été appliqués comme il se doit".

"Le jeune homme a été condamné à 4 mois de prison ferme et 20 mois de sursis probatoire avec obligation de soins, indemnisation des victimes et de paraître de Paris. Il a l’interdiction définitive de détenir un animal. Sur les intérêts civils, l'inculpé doit également s'acquitter de 2.000 euros de dommages et intérêts ainsi que de 1.200 euros en compensation des frais d’avocat à reverser à l’association Stéphane Lamart."

Un jugement pour lequel le prévenu et ses conseils ont bien entendu la possibilité de faire appel.

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