John, un ressortissant britannique, vient d'écoper d'une peine de huit jours de prison avec sursis et deux amendes de 150 € chacune pour conduite dangereuse.
Ce quinquagénaire, résidant en Principauté, s'est vite fait remarquer vers 3 h 15 par les policiers pour une conduite débridée au volant de sa Porsche. Déjà, sur la bretelle du Sardanapale, il ne respectait pas le panneau stop.
Son splendide véhicule entamait ensuite une chevauchée de la ligne continue sur la voie rapide. Les fonctionnaires le coinçaient au niveau de la place d'Armes.
Comme il présentait tous les signes de l'ivresse, invitation lui était faite de souffler dans l'alcootest. Le prévenu se prêtait volontiers à l'injonction formelle des fonctionnaires : 0,79 mg/l au compteur.
Mais il refusait de signer le ticket délivré par la machine. Plus tard, une fois dégrisé, il reconnaîtra toutefois les faits en racontant sa soirée passée dans différents établissements et sa consommation excessive de vin, de vodka, etc.
Circonstances aggravantes : ce directeur de sociétés établies en Espagne et en Principauté avait déjà été noté pour ivresse manifeste par les services de police. Pour le ministère public, « sa façon de conduire s'explique par un taux double de celui autorisé. Vous le condamnerez au moins à huit jours de prison assortis du sursis et à deux amendes pour les contraventions ».
Après en avoir délibéré, le tribunal suivra les réquisitions du ministère public.
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