Flamme olympique à Nice: pour l'Antibois Alain Bernard, les JO sont un "monde extraordinaire"

Vendredi 23 juin, le quadruple champion du monde, originaire d'Antibes, a hissé ses larges épaules dans la station maralpine de Valberg pour l'annonce du parcours de la flamme olympique, qui passera par plusieurs localités des Alpes-Maritimes.

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Romain Laronche et Christopher Roux Publié le 24/06/2023 à 17:27, mis à jour le 27/06/2023 à 12:20
Alain Bernard. Photo NM

On connaît désormais les villes des Alpes-Maritimes que la flamme olympique traversera, en amont des JO de Paris 2024.

Pour l'Antibois Alain Bernard, présent vendredi 23 juin à Valberg à l'annonce de cet événement, les images sont toujours là, dans un coin de son cœur.

Le champion olympique du 100 m nage libre à Pékin en 2008, puis du 4X100 m nage libre à Londres en 2012, s’est offert une carte de visite pour la vie, un lien indéfectible avec l’Olympe.

Alors, forcément, quand les Jeux frappent à la porte de son département, comme hier à Valberg, l’Antibois répond à l’appel. Impossible de résister. "Ils me dépassent, confie le géant d’1m96. Quand on y va, on découvre un monde extraordinaire. Ils sont ancrés en moi, à vie."

Il espère porter la flamme

Vendredi, il a hissé ses larges épaules dans la station maralpine, parce qu’il porte plusieurs casquettes. Son passé de champion est sublimé par un présent d’élu à la Jeunesse de la ville d’Antibes. Une cité des Remparts qui sera l’une des sept étapes de la flamme olympique le 18 juin 2024.

Le quadruple champion d’Europe prône un relais "paritaire et représentatif de la population", avec des bénévoles et des personnes handicapées. Il se verrait bien porter la torche, ce qui en ferait un relayeur de prestige. "J’ose l’espérer", confesse-t-il, même si rien n’est gravé dans le marbre aujourd’hui.

Que ce soit dans son département ou pour embraser la vasque olympique, le 26 juillet 2024. Un honneur qui pourrait lui revenir, qui sait... "Qui n’irait pas si on lui proposait d’être le dernier relayeur de la flamme ? La question ne se pose pas", s’amuse-t-il, sans perdre son humilité.

Un messager

À 40 ans, l’homme n’est pas là pour la gloriole. Il entend d’abord transmettre et inspirer "sans prétendre tout savoir". Sa "mission" est ailleurs. Il souhaite partager son histoire, "les hauts et les bas" qu’il a pu connaître.

"J’étais un jeune adolescent tout frêle et le sport m’a permis d’avoir confiance en moi et d’aller vers les autres en dépassant mes objectifs, a rappelé le vice-président du Cercle des nageurs d’Antibes. Il faut faire du sport pour se découvrir et se respecter. Dans la vie, si on persévère, on arrive à se surprendre."

Dans son regard, le sport, les Jeux et leurs émotions brillent de mille feux. Ils sont un rêve et le ciment qui construit les hommes. Il le sait trop bien.

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