Porté sous le feu des enchères, ce samedi à Monaco, le bolide a été adjugé plus de 800.000 euros (frais compris) - contre une estimation entre 250.000 et 350.000 euros - à un mystérieux Espagnol pendu à son téléphone.
Un appel "masqué" quelques heures avant que l'identité de l'acheteur ne fuite… volontairement. Si la maison de ventes aux enchères RM Sotheby's a gardé le silence, c'est l'acquéreur lui-même qui est sorti du bois.
"Proposer
à la location"
Directeur général de Rent Car Deluxe, une société de location de voitures de luxe implantée à Murcie (Espagne), Martin López a avoué s'être porté acquéreur pour "la proposer à la location", affirmant que "tous les revenus générés par ces locations seront reversés en intégralité à des actions en faveur des enfants défavorisés".
Offerte par la firme italienne, cette Lamborghini avait été cédée par Sa Sainteté, bénie et dédicacée sur le capot, dans le but de financer différentes actions caritatives en Irak ou Centrafrique.
une envolée couplée d'un beau geste
D'un blanc immaculé, mais customisée de liserés dorés aux couleurs du Vatican, la supercar a atteint les cieux au marteau, sachant que sa cote n'excède pas les 200.000 euros sur le marché traditionnel.
Une envolée couplée d'un beau geste ; contrairement à l'acquéreur de la 400e et ultime Ferrari Enzo que le pape Jean Paul II avait mise en vente en 2005.
pedigree papal
Achetée 950.000 euros lors d'une vacation au profit des victimes du tsunami au Sri Lanka, la belle mécanique frappée du cheval cabré avait été adjugée 6 millions d'euros, fort de son pedigree papal, dix ans plus tard, en 2015.
Une sacrée plus-value… À chacun ses valeurs.
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