
Louis Debut est apprenti dans une entreprise monégasque du quartier de Fontvieille.
En apprentissage à Monaco, il va rouler jusqu'aux steppes de Russie en Fiat Panda pour une association
Le 17/04 à 18h00 MàJ 17/04 à 15h19On se demande comme la longue silhouette de Louis Debut, 1m92, va loger dans la petite voiture italienne. Avec ses deux amis d’enfance, Thomas et Cyprien, ce jeune Strasbourgeois de 22 ans, qui réalise une licence en alternance dans une entreprise monégasque, a l’intention de participer au Mongol Rally 2019 qui aura lieu cet été.
Cette aventure complètement déjantée n’a que peu d’impératifs : rouler dans une petite cylindrée, partir de République Tchèque et arriver à Oulan-Oude, sur les rives du lac Baïkal, et donner à des associations caritatives. L’une d’entre elles est imposée par The Adventurist, l’organisateur de l’événement. C’est Coolearth, une organisation qui lutte contre le réchauffement climatique et la déforestation. L’autre association, ils l’ont choisie : "Elle s’appelle Lotus Children Centre. Ils prennent en charge des orphelins Mongols."
Chasse aux sponsors
Traverser l’Europe centrale dans une vieille voiture, ça ne leur fait pas peur : "Je ne bricole pas trop, mais Cyprien est super calé. On a reçu une deuxième Panda d’un généreux donateur", confie Louis. Des donateurs, ils en recherchent toujours. En nature ou en finances. D’ailleurs, ils ont ouvert une cagnotte en ligne.
"On n’a pas encore de quoi payer toute l’essence par exemple. mais quoi qu’il arrive, on partira. On a déjà pas mal investi. On trouvera une solution." Ils ont des pièces détachées, et sont en pourparlers avec des fabricants de pneus. Tout est bon à prendre pour cette grande aventure.
Car c’est bien de cela qu’il s’agit, puisqu’il n’y a aucun itinéraire imposé : "On a calculé qu’il nous faudrait environ 240 heures pour faire 10 000 km. Certains ont prévu de passer par le Sud, mais c’est plus long. Le plus facile ce sera de l’Europe au Kazakhstan. Après, il n’y a plus de route, il faudra rouler dans la steppe."
Rencontres locales
Un terrain auquel leur fier carrosse n’est pas forcément habitué. Les pannes et autres embûches ne les rebutent pas : "Le but c’est de se faire aider par des garagistes locaux. J’apprends le cyrillique pour savoir au moins lire les panneaux."
Une épopée pareille, c’est toujours un peu incertain : "Ce n’est pas sûr qu’on arrive au bout. Les années précédentes, il y a environ 60 % de participants qui bouclent la course. On s’est donné un mois. D’ailleurs, on a déjà un vol retour le 24 août."
Eh oui, ils rentreront en avion ! Au cas où la brave Panda aurait rendu l’âme. En tout état de cause, ils ne peuvent pas la laisser là-bas, ça fait partie du peu de règles imposées : "Si quelqu’un a une solution pour rapatrier une voiture depuis la Russie, on est preneurs".
Savoir +
Pour aider Louis et ses amis : https://fr.gofundme.com/lapandaventure2019
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