
Vue aérienne sur Monaco
Voici pourquoi le marché de l’immobilier se porte si bien à Monaco, même pendant l'épidémie de coronavirus
Le 21/06 à 12h10 MàJ 21/06 à 12h10Quand le bâtiment va, tout va. Le gouvernement croise les doigts pour que l’adage s’applique bien à la Principauté dans les semaines et mois à venir.
Une chose est sûre, on l’a vu, le secteur de l’immobilier et de la construction sort plutôt bien son épingle du jeu en cette période de crise économique sévère.
Deux chiffres valent mieux que de longs discours : au cours du premier trimestre 2020, 103 appartements ont été vendus, dont deux dans des programmes neufs.
Le marché de la revente est resté très dynamique, enregistrant une hausse de 13,5 % par rapport à la même période de l’an dernier.
Même en valeur, la tendance est à la hausse au premier trimestre (+3,5 %).
Pourquoi une santé si insolente en période de crise ? "Parce qu’on est attractifs et qu’on va continuer de le rester, estime Jean Castellini, conseiller-ministre des Finances et de l’Économie. Le souverain a fixé un cap il y aura bientôt quinze ans : la transparence et la coopération fiscale sont des dimensions qui, aujourd’hui, font que la Principauté est attractive pour les investisseurs et pour les résidents. Ce pays est sûr institutionnellement, parce que son système politique est la monarchie constitutionnelle ; il est sûr, physiquement ; il est sûr, maintenant, numériquement ; il est sûr, sanitairement ; il est sûr à tous points de vue, la santé, l’éducation."
Autant de raisons qui expliqueraient, selon Jean Castellini, pourquoi l’immobilier s’est bien porté pendant le confinement. "Pour quelqu’un qui cherche à acheter ou louer une résidence à Monaco, la sécurité du pays est rassurante dans un monde assez anxiogène, et joue pleinement son rôle d’attractivité."
Mais la Principauté réussira-t-elle pour autant à combler un déficit de 477 M€ ? "On espère tous qu’il sera exceptionnel et non pas structurel. Nous faisons tout notre possible pour essayer de retrouver un équilibre en 2021, même si je ne sais pas encore si nous y parviendrons."
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