Plus qu’un complexe, c’est un quartier.
Sept bâtiments de verre aux faux airs de Manhattan articulés autour d’une place pavée qui sera le prolongement de l’avenue des Beaux-Arts rendue piétonne.
Imaginé par Richard Rogers et Alexandre Giraldi, le futur One Monte-Carlo a été un défi technique dans sa conception, notamment pour parer les façades de surfaces vitrées de sept mètres de haut.
Aucun fabricant ne proposait ce modèle. Il a fallu développer sa fabrication. L’effet final aura pour but de plonger dans la modernité cette esplanade commerçante, voisine de la place du Casino, où sera installé un restaurant.
Un tiers des appartements déjà loué
Sur le papier, le site a déjà conquis de futurs résidents. Un tiers de la quarantaine d’appartements dans les étages est déjà loué.
"Ce qui permet de proposer aux clients qui le souhaitent d’apporter leur touche personnelle à la décoration de leur appartement, lors des finitions", commente Daniel Lambrecht.
Le septième bâtiment, coté avenue Princesse-Alice, abrite, lui, des bureaux. Trois étages sur les huit sont déjà réservés par des sociétés privées.
Les bulles des jardins
des Boulingrins enlevées
Au niveau de la rue, les équipes de marques de luxe ont déjà entamé l’aménagement de leurs boutiques pour une ouverture annoncée au début du mois de janvier. Date à laquelle les premiers locataires pourront aussi avoir les clés de leurs appartements.
Pour le centre des congrès logé en sous-sol – incluant une réplique de la salle des Arts et un amphithéâtre de 150 places – la livraison est estimée à la fin du premier trimestre 2019.
C’est à cette date que devrait aussi démarrer le démontage des bulles provisoires où sont logées en ce moment les boutiques dans les jardins des Boulingrins.
"Il est prévu de les enlever", confirme Daniel Lambrecht, "et nous étudions pour l’heure plusieurs projets pour le réaménagement des jardins".
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