En 1902, Monaco inaugurait son premier hôpital. Un siècle et quelques plus tard, la construction de l'hôpital du futur démarre sur le même site. Un chantier entré en phase active pour voir naître, d'ici 15 ans, un bâtiment contemporain, abritant 394 lits de soins répondant "aux progrès de la médecine et aux attentes des prochaines décennies", a détaillé mardi matin Michel Roger, inaugurant la base de vie du chantier.
Un gigantesque cube blanc en préfabriqué, à l'aplomb de l'avenue Pasteur, qui sera le centre névralgique des travaux.
Positionnée en dehors de l'emprise du chantier, à droite de l'entrée principale, la base de vie compte quatre niveaux confortables et a été dimensionnée pour une centaine d'ouvriers.
Au niveau 2, vestiaires, cantine pour tout le personnel. Au dessus, un étage de bureaux loués aux différentes entreprises prestataires de services. Le quatrième étage est celui de la maîtrise d'ouvrage coordonnée par les équipes gouvernementales.
Avec une grande salle de réunion.
Cet équipement, prévu pour rester tout le temps des travaux, sera renforcé, car au plus fort de la construction, on annonce 250 personnes à l'œuvre quotidiennement.
Le tout sur un site qui restera toujours en activité, via un principe d'opération tiroirs entre les bâtiments détruits et les nouveaux équipements bâtis.
"L'essentiel aujourd'hui est de maintenir dans l'hôpital actuel, au quotidien, l'excellence de soins", a souligné le conseiller de gouvernement pour la Santé et les Affaires Sociales, Stéphane Valeri, ajoutant "que le gouvernement continuera d'investir de l'ordre de dix millions d'euros annuels" pour maintenir les équipements en place.
En ligne de mire, la rénovation de l'unité d'hémodialyse et la création d'une unité de soins palliatifs pour début 2016.
Une manière de pallier le désagrément des travaux pour les patients et les équipes qui attendent vivement leur nouvel outil de travail. Un hôpital qui sera "d'une grande qualité architecturale, répondant aux normes les plus avancées en matière environnementale", ajoute Marie-Pierre Gramaglia, conseiller de gouvernement pour l'Équipement, l'Environnement et l'Urbanisme.
En effet, le nouveau CHPG espère obtenir le label haute qualité environnementale Certivea, "encore peu fréquent dans les grands ensembles hospitaliers".
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