" Nous envisageons de déployer localement nos secouristes, infirmières et logisticiens, au plus proche des populations qui vivent ce conflit, explique Claude Fabbretti, directeur de l’action humanitaire et du secourisme pour la Croix-Rouge monégasque. Nous avons des pistes pour être dans deux pays frontaliers de l’Ukraine pour apporter un soutien logistique et sous coordination du mouvement international. L’idée n’est pas de jouer les francs-tireurs mais d’inscrire notre action sous la coordination et avec l’aval du Comité international de la Croix-Rouge (CICR)."
Trois gros hubs logistiques ont été organisés en Pologne, Roumanie et Hongrie par la Fédération internationale de la Croix-Rouge (FICR) : la Croix-Rouge monégasque pourrait y intervenir pour aider à l’acheminement, à la distribution et la répartition de l’aide.
"Nous nous inscrivons maintenant malheureusement dans la durée de ce conflit. La difficulté c’est d’avoir des hubs logistiques qui nous garantissent de pouvoir distribuer de l’aide nous-mêmes aux personnes qui sont vraiment impactées et de ne pas passer par les forces armées."
Autre possibilité pour la Croix-Rouge monégasque, apporter son aide en Moldavie au recensement des réfugiés arrivant sur place: " Il y a entre 5.000 et 10.000 personnes qui passent la frontière tous les jours, si la pression sur Odessa où vivent 450 000 habitants se maintient, ce ne sera plus 10.000 personnes par jour, mais des dizaines de milliers qu’il faudra accueillir. Nous attendons de voir où notre aide peut être la plus utile. À ce jour, une dizaine de personnes de la Croix-Rouge monégasque seraient prêtes à se mobiliser. Nous attendons le feu vert du CICR et de la FICR. "
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