VIDÉOS. Plus de 500 salariés de la SBM mobilisés pour leur avenir ce vendredi matin à Monaco

500 salariés de la SBM étaient mobilisés ce vendredi matin, pour une "photo de famille" sur la place du Casino en principauté de Monaco. Ils dénoncent l’actuel plan de restructuration de l’entreprise, unique société de Monaco cotée en bourse.

Joelle Deviras Publié le 11/12/2020 à 12:45, mis à jour le 11/12/2020 à 14:30
500 salariés de la SBM étaient mobilisés ce vendredi matin, pour une "photo de famille" sur la place du Casino en principauté de Monaco. Ils dénoncent l’actuel plan de restructuration de l’entreprise, unique société de Monaco cotée en bourse. Photo Cyril Dodergny

Pas de grève, pas de sifflets ni de tracts. Mais quelque 500 salariés de la Société des bains de mer mobilisés ce vendredi matin, pour une "photo de famille" sur la place du Casino. A leurs côtés, tous les syndicats: Union des syndicats de Monaco (USM) et Fédération des Syndicats de Salariés de Monaco (F2SM) ensemble, une première!

Jean-François Mariotte, directeur des ressources humaines de la Société des Bain de Mer, a pris le micro à 10h pour expliquer les grandes étapes de l’actuel plan de restructuration de l’entreprise, unique société de Monaco cotée en bourse.

Un plan qui doit encourager des départs volontaires pour limiter au maximum les licenciements économiques.

"Nous devons penser à notre survie. Nous cherchons à sortir d’une crise grave. La SBM n’est pas un puits sans fond", a expliqué Jean-François Mariotte.

Mais les salariés dénoncent les conditions de départ.

Mickaël Palmaro, secrétaire général du syndicat des Cadres et Employés de Jeux, a ensuite lu un message: "Des changements conventionnels définitifs ou à très long terme veulent être imposés alors que depuis plusieurs semaines nous avons toujours accepté de discuter sur des modifications transitoires des accords dans un calendrier réfléchi. Conscients des enjeux pour l’avenir de la société, nous sommes prêts, contrairement au comité exécutif, à continuer de faire des sacrifices à court et moyen terme mais nous sommes contre la mise en place d’un dispositif qui impacterait l’avenir des salariés causé par les licenciements de leurs collègues."

Il s’agit maintenant de retrouver la table des négociations, sous les yeux attentifs du gouvernement et du Conseil national, l'Etat étant actionnaire majoritaire.

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