Retraites: la CGT promet de nouvelles coupures électriques "ciblées", pour s'attaquer "à ceux qui nous gouvernent"

La CGT Energie (FNME-CGT) a promis mardi de nouvelles "coupures ciblées" dans le cadre de la lutte contre la réforme des retraites, au lendemain de son adoption au Parlement.

AFP Publié le 21/03/2023 à 13:30, mis à jour le 21/03/2023 à 13:38
La CGT Energie (FNME-CGT) a promis mardi de nouvelles "coupures ciblées" dans le cadre de la lutte contre la réforme des retraites, au lendemain de son adoption au Parlement. Photo LOIC VENANCE / AFP

"On ira encore vers des coupures ciblées, ce qu'on appelle nous 'la sobriété énergétique', parce que ça, en soi, c'est s'attaquer au capital, à ceux qui nous gouvernent", a déclaré le secrétaire général de la FNME-CGT, Sébastien Menesplier, lors d'une visite mardi matin sur le piquet de grève de la centrale nucléaire de Gravelines (Nord).

"On va leur montrer qu'on est mobilisé et qu'on est déterminé", a-t-il ajouté. "La colère est grande."

Les grévistes du secteur multiplient depuis le début du conflit les coupures électriques, contre les permanences parlementaires -jusqu'à celle du président du Sénat Gérard Larcher- ou les domiciles de responsables politiques, mais aussi à plus large échelle.

Récemment, 43.000 foyers ont été temporairement privés de courant dans le Var ou encore 32.000 dans les Ardennes.

"Oui, les actions pèsent sur l'économie de nos entreprises et donc forcément de l'Etat", a souligné M. Menesplier. Mais "on ne pourra pas sortir de ce mouvement sans avoir la certitude que cette réforme puisse être rangée dans le placard".

A la centrale de Gravelines, devant laquelle des syndicalistes ont installé des barrages filtrants, l'activité tourne en partie au ralenti depuis plusieurs jours, ce qui coûte selon les grévistes de l'argent à l'Etat, contraint d'acheter de l'énergie à des tarifs plus élevés.

La maintenance des réacteurs a par ailleurs été retardée, avec comme conséquence de possibles tensions sur le réseau l'hiver prochain.

Mais "on ne fait pas n'importe quoi, toutes les activités fonctionnent en sécurité", assure Nicolas Dessertenne, de la CGT.

La forte mobilisation des salariés de l'énergie s'explique par une réforme dans laquelle ils ont encore plus à perdre que d'autres corporations, avec la suppression annoncée de leur régime spécial de retraite.

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