Interrogé au sujet de l’accusation de mensonges portée à son encontre, le président du Conseil national, Stéphane Valeri, ne voit pas le bien-fondé de la contestation et goût peu l’attitude des représentants syndicaux : "Je constate que manifestement, l’USM cherche une fois de plus la polémique. Tout le monde aura pu constater également, ces derniers mois, une inquiétante radicalisation de la communication de cette organisation syndicale."
"La meilleure réponse que je peux leur apporter c’est de leur rappeler que 45 000 salariés viennent chaque jour de France et d’Italie, parfois de loin, pour trouver dans notre pays, un emploi plus attractif, avec un revenu net plus important, de meilleures prestations familiales et de couverture maladie, sans oublier de meilleures retraites."
"Oui, notre modèle social est très performant : les Monégasques, les résidents et l’immense majorité des salariés de la Principauté le savent bien. D’ailleurs, les chiffres de la mobilisation sont en baisse. Pour autant, il faut sans cesse adapter notre modèle. Le gouvernement princier et le Conseil national y travaillent actuellement, par exemple pour mieux prendre en compte la pénibilité du travail de nuit ou encore pour mieux encadrer le secteur de l’intérim."
"Non, n’en déplaise à certains, Monaco n’est pas un enfer social."
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