Vieira chez les géants

Les empreintes sont posées. Le coach du Gym, tout comme Roberto Falcao, José Altafini et Carolina Morace, est entré dans le club des Légendes

Article réservé aux abonnés
Thomas MICHEL Publié le 12/11/2019 à 10:33, mis à jour le 12/11/2019 à 10:33
De gauche à droite, hier à Monaco : Paulo Roberto Falcao, Josè Altafini, Patrick Vieira, Carolina Morace et Antonio Caliendo.
De gauche à droite, hier à Monaco : Paulo Roberto Falcao, Josè Altafini, Patrick Vieira, Carolina Morace et Antonio Caliendo. Jean-François Ottonello

À la veille de la 17e cérémonie des Golden Foot, à Monaco, le fondateur de l’événement et premier agent de joueur en Italie, Antonio Caliendo, a présenté hier les quatre « Légendes » du ballon rond dont les empreintes de pieds rejoindront celles de Pelé, Maradona, Cantona… sur la fameuse Promenade des Champions. Au panthéon cette année : Patrick Vieira, Paulo Roberto Falcao, Josè Altafini et l’Italienne Carolina Morace.

Créés en 2003, les Golden Foot ont également été pensés « pour donner la parole aux supporters », a rappelé Antonio Caliendo en citant le nom des dix champions nominés pour le « Golden Foot Award » 2019 : Lionel Messi (Barcelone), Cristiano Ronaldo (Juventus), Giorgio Chiellini (Juventus), Luka Modric (Real Madrid), Sergio Ramos (Real Madrid), Robert Lewandowski (Bayern Munich), Sergio Aguero (Manchester City), Gerard Piqué (Barcelone), Wayne Rooney (DC United) et Thiago Silva (PSG).

Remis l’an dernier à Edinson Cavani (PSG), le trophée récompense un joueur en activité de plus de 28 ans pour l’ensemble de sa carrière. Établie par un panel de journalistes internationaux, cette liste était soumise au vote des internautes ces derniers mois. Le lauréat sera présent ce soir dans la Salle d’Or du Fairmont pour recevoir son prix.

Hier, ce sont les légendes qui étaient à l’honneur. L’occasion de retrouver Paulo Roberto Falcao (le vrai, le Brésilien...), encore considéré aujourd’hui par les supporters de l’AS Roma comme le « huitième roi de Rome » même s’il a avoué « qu’il avait du mal à le croire » trente ans après.

À ses côtés le boute-en-train Josè Altafini, ancien du Milan et de la Juventus, détroné à l’attaque du Brésil par un certain Pelé durant la Coupe du monde 1958 avant de porter les couleurs de l’Italie au Chili en 1962.

Altafini qui, en pleine conférence, a glissé sa carte de visite à Patrick Vieira, longuement interviewé sur ses années italiennes et qui a concédé que sa carrière avait été « plus grande qu’il ne l’espérait enfant au Sénégal ».

Le coach de Nice a aussi insisté sur le rôle décisif du Milan AC dans sa carrière. « Je jouais avec des joueurs fantastiques. Et je pense qu’apprendre des meilleurs à l’âge de 20 ans m’a aidé à comprendre quel chemin je devais prendre pour réaliser mes rêves. Ce club a fait mon éducation et m’a aidé à grandir. »

Quant à Carolina Morace, elle est la deuxième femme, après l’Américaine Mia Hamm en 2014, à être intronisée. Soulignant la belle Coupe du monde féminine 2019 en France, Morace a reçu cet hommage comme « une reconnaissance de tous (s)es sacrifices » et « une preuve que le foot féminin grandit ». Trouvant toutefois « hilarant », et décevant, d’être « plus connue pour avoir entraîné deux mois un club professionnel masculin que pour l’ensemble d’une carrière débutée à 12 ans ».

“Rhôooooooooo!”

Vous utilisez un AdBlock?! :)

Vous pouvez le désactiver juste pour ce site parce que la pub permet à la presse de vivre.

Et nous, on s'engage à réduire les formats publicitaires ressentis comme intrusifs.

Monaco-Matin

Un cookie pour nous soutenir

Nous avons besoin de vos cookies pour vous offrir une expérience de lecture optimale et vous proposer des publicités personnalisées.

Accepter les cookies, c’est permettre grâce aux revenus complémentaires de soutenir le travail de nos 180 journalistes qui veillent au quotidien à vous offrir une information de qualité et diversifiée. Ainsi, vous pourrez accéder librement au site.

Vous pouvez choisir de refuser les cookies en vous connectant ou en vous abonnant.