Tout ce qu'il faut savoir avant le derby AS Monaco - OGC Nice

En crise, l'AS Monaco reçoit le Gym ce mardi soir au Louis-II (coup d'envoi 21h) dans un derby qui s’annonce bouillant.

Vincent Menichini Publié le 24/09/2019 à 14:00, mis à jour le 24/09/2019 à 14:34
Golovin, Cyprien et Tameze se retrouvent ce mardi soir sur la pelouse du Louis-II. (Photo EPA/MAX PPP)

le match

Les années passent, les entraîneurs changent, les joueurs aussi, mais ce Monaco - Nice reste toujours un moment privilégié, et ce même un mardi soir. Pour Leonardo Jardim, qui n’avait pas eu droit au derby du Louis-II la saison dernière, c’est le match à ne surtout pas perdre, ou plutôt à absolument gagner s’il ne veut pas prendre la porte un an après une première éviction.

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Dimanche, malgré le climat pesant et l’épais brouillard qui enrobait la Turbie, le technicien portugais a délivré un message positif. La veille, son équipe avait obtenu un point au courage à Reims et, pour une fois, gardé sa cage inviolée, malgré de nombreux trous d’air et des défenseurs sur un fil.

Or, Lecomte s’est décidé à réaliser des arrêts, ce qu’il faisait très bien à Montpellier. Selon Jardim, cette équipe est « plus forte » que celle de la saison dernière.

Elle a certes de nombreux atouts offensifs (Ben Yedder, Slimani, Baldé, Augustin, Gelson, etc.), mais sa défense, en l’état, est beaucoup trop lente et poreuse pour espérer jouer le podium, comme l’ambitionne toujours Oleg Petrov, le vice-président.

Après six journées, l’ASM est 19e. Elle n’a gagné qu’une seule fois en L1 depuis le mois de mars. Sa star Cesc Fabregas traîne son spleen, Ben Yedder une douleur à la fesse et Slimani une gêne au mollet.

Un derby pour tout oublier? C’est l’idée, pas si farfelue, car Nice a des failles, notamment en défense, où les absences de Dante et Herelle se font ressentir par moments. La jeunesse niçoise a de l’allure, une grande confiance en elle, mais elle devra également gérer l’aspect émotionnel de ce match toujours à part.

Contre Dijon, Tavares s’est retrouvé quatre fois seul face à Benitez. C’est quatre fois de trop mais cela s’explique, en partie, par les sautes de concentration de Pelmard et Nsoki dont le talent n’est absolument pas remis en cause. Il y a fort à parier que Ben Yedder aura besoin de moins que ça pour faire parler sa classe internationale.

A Nice, la dynamique est tout autre. Après son succès étriqué contre Dijon, le Gym s’est glissé sur le podium. En défense, Sarr peut revenir dans l’axe ou sur le côté gauche. Au milieu, Vieira a de multiples options, ce qui est aussi valable en attaque.

Ce lundi, la séance n’a livré aucun indice sur la composition du Gym. Le coach niçois s’est également bien gardé de dévoiler ses intentions en conférence de presse, tout en évoquant « des changements dans son onze », par rapport à Dijon. Sarr, Tameze, Ganago et Claude-Maurice, remplaçants samedi, frappent à la porte.

Il pourrait n’y avoir que les deux premiers sur la pelouse du Louis-II au coup d’envoi, ce qui signifierait que Vieira fasse confiance au trio Ounas-Dolberg-Atal pour la troisième fois de suite. Une triplette qui a bien le profil pour faire danser la défense monégasque et le parcage niçois. Or, dans ce derby, rien n’est écrit.

les compos probables

Les 11 probables de Nice et de Monaco. (infographie Nice-Matin).

La décla

«Monaco n’est pas à sa place, a appuyé Patrick Vieira, l’entraîneur de l'OGC Nice. Il faut mettre le classement de côté. C’est une grande équipe du championnat avec de fortes individualités.»

Le chiffre

1. Comme le nombre de défaite de Leonardo Jardim, au Louis-II, contre l’OGC Nice en quatre confrontations. C’était le 27 septembre 2014 (0-1, but de Carlos Eduardo).

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