Nice II encore freiné Monaco II piégé

Avec sept pros dans le onze niçois au coup d'envoi, la formation de Laurent Bonadei avait hier soir un petit accent de Ligue 1.

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Fabrice COMBESL.B. Publié le 21/02/2016 à 05:02, mis à jour le 21/02/2016 à 05:02
Correia et le Gym à l'arrêt.
Correia et le Gym à l'arrêt. F.B.

Avec sept pros dans le onze niçois au coup d'envoi, la formation de Laurent Bonadei avait hier soir un petit accent de Ligue 1. Dès le début de la rencontre, les Aiglons font d'ailleurs parler leur justesse technique et la qualité de leur jeu de passes pour dominer les débats. Mais cette domination tarde à se concrétiser par des occasions franches. À la demi-heure de jeu, Dada lance Honorat côté droit, qui centre dans la surface de réparation.

Caddy parvient à frapper malgré le retour d'un défenseur ruthénois. Le ballon passe au-dessus mais l'attaquant réclame un penalty estimant avoir été poussé dans le dos… En vain.

Rodez ne tarde pas à réagir. Boissier se défait du marquage de Genevois et tente une frappe croisée qui passe de peu à côté (31').

Dans la foulée, Da Silva exploite un contre et se retrouve à la lutte avec Dada. Les deux joueurs sont au coude à coude jusqu'à l'entrée de la surface où le milieu niçois commet la faute. L'arbitre n'hésite pas et le renvoie prématurément au vestiaire (33'). Sur le coup franc, Boissier enroule parfaitement le cuir au-dessus du mur mais Mandrea réalise une superbe parade (34').

À la pause, tout reste à faire.

Mais malgré leur infériorité numérique, ce sont bien les Niçois qui démarrent la seconde période pied au plancher. Ils ne tardent pas à être récompensés. Sur un coup franc obtenu côté droit, Ranieri met le ballon dans la surface. Traoré surgit au milieu d'une forêt de joueurs et trompe le portier ruthénois de près (1-0, 51').

Une belle récompense pour le Malien, auteur pour son retour d'une très bonne prestation en position de milieu défensif.

Sur l'engagement, les Niçois récupèrent le ballon. Honorat s'échappe côté droit et centre fort devant le but. Alexandre Mendy parvient à couper la trajectoire mais manque le cadre de peu (52'). Après avoir laissé passer l'orage, Rodez pointe à son tour le bout de son nez. En pleine surface, Da Silva prend le dessus sur les défenseurs niçois, pivote et décoche une belle frappe. Battu, Mandrea est sauvé par sa transversale (59').

Ce n'est que partie remise. Sur une mauvaise relance dans l'axe de Gomis, Pereira Lage intercepte le ballon et lance Da Silva en profondeur. Cette fois-ci, la frappe puissante et précise de l'attaquant ruthénois finit au fond des filets (1-1, 63').

La fin de rencontre est indécise, les deux équipes jouant clairement la gagne. Mais ni Guerbert (77'), ni Honorat (88') ne trouvent le cadre. Au final, le match se termine sur un match nul équitable et de très belle qualité.

Le bon vieil adage, dominer n'est pas gagner, résume à lui tout seul le scénario de cette rencontre. Au grand dam des Monégasques !

Si les hommes de Souleymane Cissé ont eu la main mise sur l'entrejeu durant quasiment toute la rencontre, jamais ils ne sont parvenus à trouver l'ouverture. Les Marignanais, pour leur part, ont livré un match défensif parfait avec le brin de réussite qui a fait défaut aux Rouge et Blanc.

Après un quart d'heure équilibré, Labeau (2') et Alvarez (7') sollicitaient Vanni. Puis, au fil des minutes, l'emprise monégasque se faisait de plus en plus pressante. Mais les visiteurs allaient finalement ouvrir le score. Bosca frappait mollement un coup franc excentré côté gauche qui rebondissait devant Sy, lequel commettait une erreur de main irréparable. Marignane prenait l'offrande (23', 0-1). Andzouana répliquait illico (26'), juste avant que Labeau ne trouve la transversale (29'). « Assiégés » durant les quinze dernières minutes de la première période, les Marignanais conservaient toutefois leur avance.

Concernant la seconde mi-temps, les Monégasques ont monopolisé le ballon pour tenter de revenir à la marque. Mais la maladresse, le manque de spontanéité - notamment - ont empêché les locaux d'être véritablement efficaces dans la zone de vérité offensive. Labeau bien lancé par Tirard trouvait encore la transversale (77'). Tirard touchait le montant (79') et Martinez, le rentrant, était privé d'un but pour hors-jeu (85').

N'Doram aurait pu ramener les siens dans la partie, de la tête sur un énième corner (90') sans l'intervention sublime de Vanni. En fin de rencontre, Bosca pouvait doubler la mise pour les visiteurs (90'+2 et 90'+4).

Hier, Marignane était en mode forteresse inexpugnable face à des Monégasques improductifs dans les vingt derniers mètres.

Mexique et l'ASM ont été malchanceux.
Mexique et l'ASM ont été malchanceux. L.B..

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