Naldo abandonne encore

Pour la deuxième fois en trois titularisations de Ligue 1, le Brésilien Naldo a reçu un carton rouge direct et précipité la chute de ses copains. Plus rien ne va

Article réservé aux abonnés
mathieu faure à dijonA Dijon, M.F. Publié le 27/01/2019 à 05:07, mis à jour le 27/01/2019 à 05:07
Naldo a été recruté pour amener de l’expérience. Raté.	(PhotoPQR/MaxPPP)
Naldo a été recruté pour amener de l’expérience. Raté. (PhotoPQR/MaxPPP)

SUBASIC : vigilant sur une frappe de Saïd (15’) une tête de Sliti (22’) ou encore une frappe puissante de Marié (90+2’), le Croate est battu de près par Kwon sur l’ouverture du score et ne peut rien faire sur la frappe de Sliti. Ni décisif, ni fautif.

GLIK : tranchant sur certaines interventions, le Polonais a oscillé entre le joueur infranchissable et celui franchement dépassé par le rythme, bien que l’on ait plutôt vu la deuxième facette sur ce match.

NALDO : expulsé rapidement contre Strasbourg, le long brésilien nous devait une revanche. Et bien figurez-vous qu’il a récidivé sur un tacle non maitrisé sur Tavares en seconde période.

Même cause, même effet.

Naldo, pourtant recruté pour apporter son expérience, avait par ailleurs idéalement ‘‘débuté’’ son match en oubliant complètement de s’aligner sur l’ouverture du score de Dijon. Un festival.

BADIASHILE : propre et solide avec le ballon, le benjamin de l’équipe ne se dégonfle décidément pas dans cette période de remous. Sauve la maison sur une reprise de Tavares (37’).

Emporté par le tourbillon négatif après la pause sans pour autant sombrer.

SIDIBE : habile offensivement comme sur ce centre pour Falcao (13’) ou cette reprise de peu à côté (28’), mais il peine encore à finir ses matches, sans parler de ses difficultés défensives criantes depuis sa blessure au genou.

FABREGAS : comme face à Strasbourg, on a très peu vu l’Espagnol. L’ancien de Chelsea avait du mal à être trouvé entre les lignes et son travail défensif ne saute pas aux yeux. Un fantôme fragile. Remplacé par Golovin après une prestation insipide. Le Russe perd le ballon au départ du deuxième but…

HENRICHS : l’Allemand a débuté au milieu pour ‘‘protéger’’ Fabregas. Très vite, il a eu du mal à se situer par rapport à l’Espagnol et son match a ressemblé à un très long quiproquo.

Remplacé par Sylla en fin de match.

TIELEMANS : que l’embellie du Vélodrome semble loin. Le Belge a tout perdu, ses sensations, son placement, son positionnement, son football. Un frisson sur sa frappe enroulée qui lèche le poteau d’Allain néanmoins (38’). Très nerveux après la pause. Logiquement remplacé par Vainqueur pour ses grands débuts avec l’ASM.

BALLO-TOURE : positionné très haut, presque ailier, l’ancien Lillois a souvent pris le meilleur sur son adversaire direct et fut l’un des rares à apporter du danger dans la surface adverse. Pas très heureux sur le deuxième but où il perd son duel face à Tavares.

R. LOPES : toujours cette capacité à accélérer quand il reçoit la balle. Le Portugais a mis le feu dans la défense dijonnaise d’entrée. L’un des rares a essayer avec Falcao, comme sur cette frappe en angle fermée qui trouve Allain (68’).

FALCAO : le Colombien bute sur Allain à la sortie d’un beau mouvement collectif (13’).

Même s’il a été peu servi, il a toujours réussi à tirer quelque chose du ballon. Heureusement qu’il est là…

Franck Passi (coach hier de Monaco) : « La situation de Monaco est toujours la même, on est 19e. On a les deux premières occasions du match et comme souvent en ce moment, on ne trouve pas les filets. Si on avait ouvert la marque, on aurait sans doute gagné ce match. On fait toujours une erreur, celle qui tue et derrière on court après le résultat, et c’est plus compliqué. On a des joueurs de qualité, on a besoin d’un déclic mais il doit arriver rapidement. Il reste encore des matches et Monaco va le faire, j’en suis sûr. Naldo et Fabregas rentrent dans un championnat qu’ils ne connaissent pas, je ne m’explique pas pourquoi, pour le moment, ils ont du mal à s’exprimer. L’expulsion arrive à un moment où je voulais changer les choses et mettre Fabregas entre les lignes, plus proche de Falcao mais ça n’a pas été possible. La préparation du match ? On n’allait pas changer le système ou la manière de faire en 24 heures. Les joueurs aimaient la stabilité, on était obligé de rester là-dedans pour ce match-là. On verra ce que Leonardo Jardim fera ensuite. Mon avenir ? Ce n’est pas la priorité à l’heure actuelle ».

William Vainqueur

(milieu ASM) :

« On n’est pas résigné car il y a encore la place pour se sauver. Il faut mettre les bouchées doubles et ne pas tout jeter de la prestation du jour. On doit prouver que l’on n’est pas résigné. Leonardo Jardim connaît la maison et le groupe, ça doit nous servir de déclic. Il ne faut pas oublier non plus que Thierry Henry a pris des coups pour nous alors que nous sommes les premiers responsables. On ne peut s’en prendre qu’à nous-mêmes, maintenant il faut assumer et mettre ses couilles sur le terrain, tout simplement ».

Djibril Sidibé

(défenseur ASM) :

« C’est très compliqué en ce moment et on a été perturbé avec l’histoire du changement d’entraîneur. La réalité, c’est qu’on est relégable aujourd’hui. C’est difficile de préparer un match aussi important dans un contexte aussi difficile. La situation est déjà défavorable, alors même si on essaie de faire abstraction de tout ça, ce n’est pas évident. Les scénarios des matches se suivent et se répètent, il faut que ça cesse car on est vraiment dans le dur. »

Antoine Kombouaré

(coach de Dijon) :

« C’était un match important car Monaco étant derrière nous, il ne fallait pas réduire l’écart. On est passé de deux points d’avance à cinq, voilà. Il y a de la fierté et beaucoup de satisfactions. »

Sidibé.	(PQR/MaxPPP)
Sidibé. (PQR/MaxPPP)

“Rhôooooooooo!”

Vous utilisez un AdBlock?! :)

Vous pouvez le désactiver juste pour ce site parce que la pub permet à la presse de vivre.

Et nous, on s'engage à réduire les formats publicitaires ressentis comme intrusifs.

Monaco-Matin

Un cookie pour nous soutenir

Nous avons besoin de vos cookies pour vous offrir une expérience de lecture optimale et vous proposer des publicités personnalisées.

Accepter les cookies, c’est permettre grâce aux revenus complémentaires de soutenir le travail de nos 180 journalistes qui veillent au quotidien à vous offrir une information de qualité et diversifiée. Ainsi, vous pourrez accéder librement au site.

Vous pouvez choisir de refuser les cookies en vous connectant ou en vous abonnant.