
Monaco, c'est de
Le 29/10 à 05h04 MàJ 29/10 à 05h04Ce n'est jamais simple de venir gagner au Matmut Atlantique. Surtout face à l'escouade de Jocelyn Gourvennec qui devait relever la tête après avoir touché le fond à Amiens la semaine passée (1-0). Mais l'équipe de Leonardo Jardim est parvenue à ses fins.
Avec ses moyens du moment.
Sans Falcao ni Sidibé, mais avec des idées. Disons même de manière chirurgicale grâce à Baldé et Lemar (57', 65').
En livrant une prestation plus solide qu'exaltante, l'ASM a confirmé un certain regain de forme.
Surtout, elle a enchaîné deux matches d'affilée sans prendre de but, et mine de rien, ça n'était arrivé qu'une seule fois cette saison (Strasbourg et Lille, en septembre).
A quelques jours d'une finale de groupe de Ligue des Champions à disputer sur la pelouse de Besiktas mercredi, c'est un bon point.
Ne serait-ce que moralement.
« Mais sans manquer de respect à Bordeaux, il faudra en faire plus dans tous les compartiments du jeu pour l'emporter là-bas », a calmé Jardim.
Hier, Monaco est tombé sur un Bordeaux un brin naïf et attentiste défensivement.
Il ne devrait pas y avoir autant de largesse en Turquie.
Au-delà des trois points qui permettent de revenir à quatre longueurs du PSG, les Monégasques se sont donc rassurés.
En quête d'équilibre, il semblerait que le 4-2-3-1 (ou 4-3-3, selon comment Moutinho navigue entre les lignes) soit une franche réussite.
« On est plus compact et on laisse moins d'espace à l'adversaire. Il faut garder cette idée », analysait Jardim après la rencontre avant de préciser : « Dans ce système, le milieu offensif peut jouer une fois ou l'autre en deuxième attaquant. Mais le plus important était de rester équilibré. Là, on a gagné plus de ballons, nous étions plus costauds dans le pressing et ça me plaît ».
Et surtout, ça gagne.
Alors, aux oubliettes le 4-4-2 ?
« Non mais… il faut regarder nos qualités et voir ce que l'on peut changer pour tirer le meilleur de l'équipe. Peut-être qu'après un peu de temps et plus de travail, on trouvera une bonne dynamique dans le 4-4-2, espérait Jardim. Cette année, on n'arrivait pas à garder les lignes rapprochées dans le 4-4-2. On était trop loin. Et quand c'est comme ça, on perd le contrôle du match ».
Dans son envie de voir son groupe progresser, le coach portugais a effectivement de quoi se réjouir.
Tout n'a pas été propre et il n'y a pas eu des tonnes d'occasions mais Monaco a montré qu'il savait gérer ses temps faibles en restant solide. Assez pour patienter et attendre son heure…
Après vingt bonnes minutes, les Monégasques ont été par à-coups malmenés par les Girondins.
Mais à aucun moment la digue n'a cédé.
Mercredi contre Besiktas, il faudra également être patient.
Mais quand on sait qu'il faut gagner à tout prix pour espérer voir les huitièmes de finale, la balance, l'équilibre de l'équipe qui tient tant à cœur au coach portugais, risque d'être soumis à rude épreuve.
Sacré défi.
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