Abattus, en larmes pour certains, les Monégasques ne se sont pas attardés sur la pelouse de Saint-Quentin au coup de sifflet final. Ils sont revenus quelques minutes plus tard pour recevoir leur médaille d’argent, pas le métal qu’ils espéraient bien sûr mais qu’ils doivent exhiber avec fierté. Car déjà auteurs d’une saison remarquable, les U19 du Rocher ont ce dimanche encore montré de superbes ressources, malgré leur défaite 3 à 2 face à des Nantais, qui ont pris leur revanche dans ce remake de la finale 2013.
A dix dès la 5e minute après l’expulsion très sévère d’Enzo Couto, les garçons de Frédéric Barilaro ont été pénalisés par une deuxième erreur d’arbitrage. Le but du Nantais Mahamoud (23’) n’aurait jamais dû être accordé puisqu’en début d’action, le ballon était sorti en touche, sous les yeux d’ailleurs de plusieurs Monégasques qui s’étaient logiquement arrêtés de jouer.
Les regrets de Baglieri
Une injustice, celle de trop, qui a sorti les Asémistes de leur match et l’impressionnant Dangabo en a profité pour enfoncer le clou deux minutes plus tard (25’). En infériorité numérique et menée de deux buts, l’ASM a eu le mérite de toujours y croire, emmenée par son infatigable capitaine Antonin Cartillier et sauvée par deux miracles de son gardien Alain Zadi.
Mamadou Coulibaly a réduit l’écart à la 35e minute au terme d’un mouvement d’école et les Monégasques ont même eu la balle de l’égalisation en deuxième mi-temps mais le meilleur buteur de l’ASM Enzo Baglieri, seul face au but vide, a manqué sa reprise (61’).
Or, comme souvent dans ces moments-là, Nantes a puni le raté monégasque et le 2-2 s’est finalement transformé en 3-1 grâce au bon décalage de Sacha Ziani, le fils de Stéphane, pour Titouan Fortun (75’). Loin d’abdiquer, Monaco a alors pris d’énormes risques et ils ont failli payer avec la nouvelle réduction du score de Coulibaly (87’). Les dernières minutes ont été étouffantes et le suspense relancé mais le FC Nantes a résisté pour s’offrir un trophée qu’il n’avait gagné qu’une fois en 1991.
commentaires