Louis Ducruet invite des stars du foot à Monaco pour jouer un match au profit de Fight Aids

C’est le rendez-vous le plus sportif de la quinzaine du cirque. Celui qui oppose depuis une quinzaine d’années, le soir de relâche du festival, les artistes de la piste aux étoiles supportés par la princesse Stéphanie à l’équipe des Barbagiuans emmenée par le prince Albert II.

Cette année, le match devient la Fight Aids Cup 2020. Une rencontre inédite qui déménage du stade Deschamps de Cap-d’Ail pour investir la pelouse du Louis-II le 20 janvier à 20 h 20.

À la manœuvre, Louis Ducruet a choisi d’orchestrer cette manifestation - organisée dans l’urgence en un mois - qui aura une portée caritative pour soutenir l’association Fight Aids Monaco, que préside sa mère, la princesse Stéphanie.

En bon spécialiste du ballon rond, Louis Ducruet, qui occupe depuis bientôt un an le poste d’assistant du vice-président de l’AS Monaco, a réuni bon nombre de gloires du monde du foot. "Des joueurs qui ont tous une attache avec la Principauté", souligne-t-il.

Dans l’équipe des Barbagiuans, celle du souverain dont Louis sera capitaine, Didier Deschamps, Ludovic Giuly, Andrea Raggi, Marco Simone, Jan Koller, Flavio Roma, Toto Squilacci ou Gaël Givet doivent chausser les crampons.

En face, dans l’équipe du festival du cirque, qui portera les couleurs de la princesse Stéphanie, ce sont notamment Sébastien Frey, Clarence Seedorf, Claudio Marchisio, Jean-Pierre Papin, Patrick Viera, William Gallas, Laure Boulleau ou Olivier Dacourt.

À leurs côtés, Charles Leclerc devrait donner le coup d’envoi de la rencontre.

"Les anciennes gloires du club"

"Notre objectif est de récolter un maximum de fonds pour Fights Aids, continue Romain Goiran qui co-organise la soirée avec Louis Ducruet. De nombreuses sociétés ont répondu présent pour nous soutenir et couvrir tous les frais d’organisation. Ce que nous espérons maintenant, c’est de rassembler un maximum de monde dans les tribunes du stade Louis-II, notamment tous ceux qui aiment l’AS Monaco et qui pourront voir jouer les anciennes gloires du club."

Et il devrait y avoir du sport par rapport au match "classique" du festival, où les artistes de cirque n’ont jamais compté dans leurs rangs des footballeurs professionnels. Et en quinze ans, l’équipe du cirque n’a jamais remporté une rencontre… Fera-t-elle mouche cette année ? Le défi est lancé !

"Ils seront entraînés par Jeannot Petit"

Pourquoi avoir voulu développer une nouvelle formule pour ce match de football ?
Cette rencontre existait depuis des années de manière amicale et anonyme au stade de Cap-d’Ail. Avec Romain Goiran, nous avons eu l’idée de la jouer au profit de Fight Aids Monaco, en relançant l’événement et invitant des stars mondiales du football pour jouer ce match.

Parlez-nous du casting qui sera présent ?
L’équipe des Barbagiuans, celle de mon oncle, le prince Albert II, sera composée de joueurs liés à Monaco. Didier Deschamps, les anciens de l’épopée de 2004 : Gaël Givet, "Toto" Squilacci, Ludovic Giuly, Manu Dos Santos. Et pour le clin d’œil, ils seront entraînés par Jeannot Petit. L’équipe du cirque sera une équipe internationale avec notamment Jean-Pierre Papin, Olivier Dacourt, Claudio Marchisio, Clarence Seedorf, Patrick Vieira… De gros noms que l’on a réussi à attirer !

Ça a été difficile de les convaincre de venir participer ?
Les joueurs liés à Monaco ont répondu directement présent. Ils connaissent l’importance de Fight Aids à Monaco, alors ça a été assez facile. Pour le reste, nous avons fait jouer nos relations dans le monde du foot, pour convaincre des joueurs internationaux, plus difficiles d’accès.

"Mon grand-père, le prince Rainier,
m'a transmis cet amour
du cirque"

Ce rendez-vous a aussi une portée symbolique, puisque vous l’organisez au profit de Fight Aids Monaco, association que votre mère, la princesse Stéphanie, préside depuis sa création en 2004…
En effet, je voulais apporter ma pierre à l’édifice de cette association que ma mère préside et dont je connais bien les actions.

Votre mère revendique également porter en elle l’ADN du cirque. C’est une passion qu’elle vous a transmise ?
Bien sûr, mais pas seulement, ma mère. C’est aussi mon grand-père, le prince Rainier, qui m’a transmis cet amour du cirque. Il l’a transmis à tous ses petits-enfants à vrai dire. Aujourd’hui, ma mère a repris le festival et nous la soutenons en y participant au maximum.