"Je ressens une immense fierté d’être le président de ce club. Aujourd’hui, vous m’avez fait peur, vous nous avez fait peur. Mais vous êtes allées chercher ce huitième de finale!" Les mots sont signés d’André-Pierre Couffet à ses filles dans le vestiaire, à l’issue d’un véritable match de coupe.
Tétanisées ? Les joueuses de Stéphane Guigo l’étaient certainement, tant elles ont du mal à rentrer dans cette partie, bafouillant leur football et ne parvenant pas à mettre du rythme, face à une équipe de Colomiers très bien en place, et qui ouvre le score sur pénalty (0-1, 16’).
Sans solution
Au fil des minutes, rien ne va en s’arrangeant pour les coéquipiers d’Houleye Deme qui monopolisent la balle, sans pour autant réussir à se montrer dangereuses.
Pour la première fois depuis ce début de saison, elles se sont retrouvées menées au score pendant de longues minutes, laissant le doute s’installer.
Une situation inédite. Mais la force d’une équipe en confiance, c’est d’avoir des éléments qui peuvent vous sortir du pétrin à n’importe quel moment.
C’est le cas pour Monaco, avec Laura Domecq qui envoie le cuir au fond des filets, d’un sublime corner rentrant direct (1-1, 64’). Presque du jamais vu à ce niveau.
Laura Domecq, le facteur X
Cette égalisation fait mal aux têtes columérines, et leur coupe littéralement les jambes par la même occasion. Monaco continue de pousser pour éviter une séance de tirs au but sous haute tension.
Et à deux minutes du terme, Eva Towara d’une frappe limpide, délivre tout un club et ses supporters dans une chaude ambiance (2-1, 88’).
Il faut tenir pour décrocher une qualification historique. Et qui d’autre que Laura Domecq d’une sublime frappe aux 30 mètres pour définitivement envoyer ses coéquipières en huitièmes de finale ? L’attaquante asémiste a été irrésistible, comme depuis le début de cet exercice.
Et maintenant? Tout est permis pour l’ASM avec le rêve de recevoir une grosse écurie au prochain tour. Réponse dès demain avec le tirage au sort.
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