Subasic (6): il n’a pas hésité à aller ‘‘au carton’’ avec David Luiz pour signaler toute sa détermination. Trompé par la tête parfaitement décroisée de Cavani, il est resté impliqué pour aller chercher une intervention importante sur un centre dangereux de Di Maria à 2-1 (77e).
Raggi (6): il est à l’origine du premier but en parcourant trente mètres balle au pied pour décaler Sidibé. Le Pirate a beaucoup donné, comme toujours. S’il s’est peut-être un peu trop laissé aspirer sur la transversale de Verratti qui amène le but parisien, il a rendu une copie très sérieuse.
Glik (6): le Polonais ne fait pas dans la dentelle dans les duels, jamais. Une puissance physique précieuse malgré un brin de précipitation sur quelques relances. Du solide.
Jemerson (6,5): le Brésilien a fait dans la sobriété et la justesse de placement pour s’interposer sur bon nombre de transmissions parisiennes aux abords de la surface. Avec Glik, il forme une charnière centrale très difficile à bouger. Et on sent qu’il monte en puissance.
Mendy (6): il a un cœur gros comme ça. Parfois pris à défaut sur les appuis face à Aurier, il a compensé par une abnégation et une activité sans faille. L’entrée de Meunier ne lui a pas facilité le job en seconde période, il n’a jamais lâché.
Sidibé (7): il avait probablement pour consigne d’épauler Raggi face aux dédoublements de Kurzawa dans le dos de Di Maria. Il a bonifié son travail en étant décisif sur deux des trois buts asémistes. Sa passe sur l’ouverture du score est un délice de puissance et de précision, sur laquelle Moutinho n’a pratiquement plus qu’à mettre le pied en opposition. Sur le troisième but, il a poursuivi son action pour offrir une solution à Silva et poussé Aurier à la faute.
Fabinho (7): son retour dans les pieds de Di Maria symbolise son activité à la récupération : énorme (17e). En prime, il ne rate jamais un penalty : ça fait 8/8 en L1, 12/12 toutes compétitions confondues. Imperturbable le garçon.
Bakayoko (8): couverture de balle, puissance, technicité, lecture du jeu, Tiémoué a toute la panoplie d’un grand. Ses immenses compas lui ont permis de glaner 19 ballons dans les pieds parisiens, un chiffre colossal. Dans sa zone, il n’a laissé que des miettes. Dans ces dispositions, il est tout bonnement impressionnant. Face au PSG, qui plus est.
Moutinho (7): son plat du pied est parfait sur l’ouverture du score. Dans une équipe qui n’avait pas la possession du cuir, il était difficile pour lui d’exister davantage. Mais lui aussi s’est mis au diapason de la discipline tactique collective avec conviction.
Germain (6): généreux comme pas deux, il propose toujours une solution au porteur de balle. L’ancien Aiglon a tenté des déviations intelligentes mais a souffert dans l’impact physique pour peser davantage dans le match. Remplacé par Dirar (78e), auteur d’une bonne rentrée.
Bernardo Silva (7): comme Germain, il a souffert dans les duels. Sa vivacité balle au pied lui a néanmoins permis de se procurer deux occasions de frappe, malheureusement non cadrées. Il a tout bien fait sur l’enchaînement contrôle-déviation qui a mis en orbite Sidibé sur le but qui a scellé la rencontre.
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