Il ne sera peut-être pas titulaire contre Lille, tant Niko Kovac dispose d’options selon ses choix tactiques. Il n’empêche que postuler dans le onze de départ contre le leader du championnat peut déjà être considéré comme une victoire pour Axel Disasi.
Après une première partie de saison flamboyante, qui lui avait valu de devenir vice-capitaine dès ses premiers mois sur le Rocher, l’ancien Rémois a marqué le pas en fin d’année et vu Guillermo Maripan lui passer devant dans la hiérarchie en défense centrale.
Remplacé à la mi-temps du match contre Lorient début janvier par le Chilien, le joueur a ensuite assisté à l’incroyable début d’année de son équipe depuis le banc de touche. Avec un temps de jeu famélique de 52 minutes en 7 matchs de championnat, le Roc du Rocher aurait pu lâcher.
Mais Disasi est un bon garçon, respectueux et travailleur. Il a donc bossé en attendant son heure sans jamais paniquer ni perdre son sourire si communicatif. L’ancien du Stade de Reims a pu douter mais il n’a peur de rien, et surtout pas de la concurrence.
"Le coach m’a beaucoup parlé"
"Dans le foot, il n’y a aucune promesse. Nous avons un groupe de qualité, tout le monde se bat pour sa place, relativisait le joueur de 23 ans (il a fêté son anniversaire hier) en conférence de presse avant le match contre Strasbourg. Je me suis remis en question. Le coach m’a beaucoup parlé, il a maintenu la confiance qu’il avait en moi".
Conquis par l’attitude de son défenseur comme il l’avait été par celle de "Mari", lui aussi passé par un long chemin de croix sur le banc, Niko Kovac n’a pas hésité à relancer Axel Disasi un soir de choc contre le PSG.
Replacé arrière-droit, l’enfant de la banlieue parisienne a mis Kylian Mbappé dans sa poche et rappelé ses énormes qualités. Depuis, il a enchaîné sans jamais décevoir deux autres titularisations en trois matchs (dont la dernière en Coupe de France contre Nice) qui ont à chaque fois abouti sur des clean-sheets.
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