Olivier Dall'Oglio (entraîneur de Montpellier) :
"On a eu quelques sueurs froides, mais les joueurs ont été au bout d'eux-mêmes. Il y a eu beaucoup de lucidité dans une fin de match extraordinaire. On a senti une vraie équipe, parce qu'en face c'est solide, d'un calibre pour jouer dans les trois premiers. A Monaco, il peut y avoir des exploits individuels n'importe quand. On a eu des moments difficiles mais on aurait pu aussi plier le match avant. Sur certaines situations, on a peur que notre chance soit passée. Mais j'avais demandé un très gros mental aux joueurs. Je l'ai vu. Ils n'ont pas baissé la tête malgré le retour de 2-0 à 2-2. On a encore agressé l'adversaire. Je suis rassuré. On pensait battre Troyes et pas Monaco mais on a un challenge : inquiéter les grosses équipes"
Philippe Clement (entraîneur de Monaco) :
"Ce match a été assez fou. Les joueurs l'étaient aussi au coup d'envoi, parce qu'ils ont commencé avec un énième joueur malade, Kevin Volland. On a mal débuté, avec trop de pertes de balle inutiles et des contres offerts à Montpellier. Après vingt-cinq minutes, c'était mieux mais ils avaient déjà marqué. On a fini le dernier quart d'heure de la première période avec plus de qualité dans la tenue du ballon et des occasions. On a vraiment dominé en seconde période mais il a manqué des automatismes. On a la bonne mentalité pour revenir à 2-2, on peut aussi gagner 3-2 avec une opportunité et un coup de pied arrêté sur la fin. On n'a pas mérité de perdre. On aurait dû faire au moins faire match nul. Le dernier but ? Je ne suis pas content. On doit remporter ce duel ou faire une petite faute pour arrêter Cozza."
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