Le rituel est désormais instauré. A chaque trêve internationale, l'AS Monaco part à la rencontre de ses supporters. Après Valère Germain et Bernardo Silva la saison dernière, c'est Fabinho qui a ainsi retrouvé les bancs de l'école, hier, à la Condamine.
Proposée par l'éducation nationale à la directrice de l'établissement, Pascale Bellingeri, l'idée a tout de suite séduit Marjorie Bellone, professeur de CM1. Assis à la place du prof' - malheureusement forfait hier -, dans une classe avec vue sur le port Hercule et sa foire attractions, Fabinho s'est volontiers plié au jeu du questions-réponses dans un format inhabituel.
Certes, quelques caméras étaient pointées sur lui, comme celle de la Grande Surface du Canal Football Club, mais ici pas d'experts pour le cuisiner, uniquement des enfants. 23 bambins plutôt réservés, comme « Fabi »… « À leur âge, j'aurais adoré rencontrer Ronaldo ("Il Fenomeno"). Je lui aurais demandé un autographe, une photo et après, comme j'étais très timide, je ne lui aurais rien demandé (rires). »
L'atmosphère s'est toutefois déridée rapidement grâce à quelques questions. « Quel est le meilleur joueur de votre équipe ? » « Il s'appelle Fabinho ! (rires) Non, c'est Thomas Lemar. C'est un joueur important pour nous. Il est international et il a un grand avenir devant lui. »
Des réponses cash pour une assistance conquise. « Ils l'attendaient tous avec impatience. Ils ont tout de suite été acteurs du projet », se sont réjouies Pascale Bellingeri et son adjointe, Christelle Lorenzi.
« Je suis plus tranquille, il n'y a pas de pression »
L'école de la Condamine entre en effet dans le programme « Eco-école ». Cette séquence « sport » pourra donc se greffer à un projet plus global mené toute l'année sur le thème de la santé. « Ce projet leur a permis de travailler en équipe, de faire des recherches sur le club et le joueur, mais aussi de faire un travail de mémoire car ils ont appris leurs questions par cœur », précise d'ores et déjà Pascale Bellingeri.
Effectivement, hier, pas de balbutiements, ni de trous de mémoires, mais une salve de questions bien orchestrées.
Alors « Fabi », elles sont meilleures que celles des journalistes ces questions ? « Oui ! (rires) Des fois. Là, je suis plus tranquille, il n'y a pas de pression ».
En confiance, le milieu de terrain international de l'ASM a ainsi évoqué ses débuts à 7 ans au Brésil, son passage au centre de formation de 12 à 17 ans, un éventuel avenir d'entraîneur (lire ci-dessous). Surtout, sa passion. « C'est important de prendre du plaisir quand je joue car je fais le métier que j'ai toujours aimé. »
Une passion intacte à voir le sourire de Fabinho durant le match organisé ensuite avec les élèves dans le gymnase.
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