Ce qu'il faut retenir de la première conférence de presse de Thierry Henry avec l'AS Monaco

Pour sa présentation à la presse, Thierry Henry est apparu décontracté et déterminé ce mercredi à 15h, en compagnie de Vadim Vasilyev.

La rédaction Publié le 18/10/2018 à 06:52, mis à jour le 18/10/2018 à 06:52
Thierry Henry a été présenté à la presse. Photo Jean-François Ottonello

Souriant et concentré à la fois. Il a beaucoup parlé, de son amour pour le maillot de Monaco. L'amour du jeu. De l'équipe, et de la tactique.

Des entraîneurs qui l'inspirent et de la mission qu'il s'est donné. Il n'y a pas de doute, Thierry Henry a bien bossé depuis l'arrêt de sa carrière pour enfiler le costume de coach.

Les différents courants de pensées sont assimilés.

Reste à les partager avec ses joueurs, et remonter la pente. Monaco est 18e, et il y a de quoi se méfier du déplacement samedi à Strasbourg.

Voilà pourquoi l'ambiance n'était pas vraiment à la fête. Tout le monde sait que la situation est grave. A commencer par Henry qui a plusieurs fois rappelé l'importance de ce premier match.

>>RELIRE. Les images du premier entraînement de Thierry Henry à l'AS Monaco

Son retour à l'AS Monaco

"J'aimerais commencer par remercier le club de me donner cette opportunité de pouvoir revenir à la maison. Je suis content d'être là. J'ai une longue histoire mais tout a commencé ici. 

C'est là que j'ai commencé, que j'ai marqué mon premier but. C'est un club qui a une place particulière dans mon cœur. Ça ne changera jamais. Je suis de retour, c'est extraordinaire."

Le début de saison compliqué

"Le moral n'est pas au plus haut et la moitié de l'équipe n'est pas là. C'est pas une excuse, c'est un fait.

La situation n'est pas facile. Il va falloir trouver un équilibre, sécuriser les joueurs. Retrouver une certaine joie, de la sécurité, éviter les buts. Je préfère vivre dans le présent.

Le présent c'est Strasbourg et les gens qui rentre de sélection. Et ce dont l'équipe a besoin maintenant c'est peut-être pas ce de quoi l'équipe aura besoin dans deux ou trois mois."

L'influence de ses entraîneurs

"J'ai appris de tous mes entraîneurs. Arsène m'a appris énormément. Il m'a fait comprendre ce que cela voulait dire être pro. Etre performant. On apprend beaucoup des autres. Pep pour moi est une référence. J'ai réappris à jouer au football quand je suis venu à Barcelone.

Il est très en avance sur le jeu. Beaucoup de Français m'ont appris, notamment l'école nantaise, Arribas, Denoueix, Suaudeau. Eux aussi étaient en avance sur leur temps. Ils ont inventé le jeu de transition pour moi. Je n'oublie pas Clairefontaine non plus. A Clairetonaine, ils vous ouvrent le cerveau, ils vous font comprendre le football."

Son retour en France

"C'est pas un problème, j'ai fait le deuil de ma carrière en tant que joueur. C'est fini tout ça. Je suis là en tant que coach. Aucun problème, je ne suis plus joueur, c'est fini."

>>RELIRE. La longue (et souvent injuste) histoire entre Thierry Henry et l'équipe de France

Le travail

"Evidemment il y a des moments où il faut rigoler et prendre du plaisir. Mais il y aura de la rigueur. Quand on travaille, on travaille. Et il va falloir travailler dur, cravacher. J’aime rigoler, mais il y aura énormément d’intensité".

Son plan de jeu pour Monaco

"On doit prendre moins de but. L’équipe a besoin de sécurité et d’équilibre. Je n’entrerai pas dans les détails, ce ne serait pas très intelligent. Attention, je ne dis pas qu’il faut se recouvrir et ne plus attaquer. Il faut retrouver cet équilibre avec intelligence. Je ne vais pas vous dire comment on va jouer, mais les concepts seront clairs."

Patrick Vieira

"J'ai parlé à Patrick Vieira. La discussion restera entre nous".

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