
AS Monaco :
Le 23/01 à 05h09 MàJ 23/01 à 05h09On va arrêter de compter le nombre de matches perdus au Louis-II cette saison par Monaco par respect pour les pères de familles qui composent l’équipe monégasque. Trois jours après la gifle strasbourgeoise en championnat (1-5), c’est le voisin messin - leader de Ligue 2 - qui est venu se promener sur la pelouse du Rocher en seizièmes de finale de Coupe de France (1-3). L’aventure est déjà finie même si la Coupe de France, au regard des objectifs actuels (Coupe de la Ligue et maintien en Ligue 1), pouvait s’apparenter à une parenthèse. Pour le coup, elle est malheureuse. Pourtant, Thierry Henry avait décidé d’aligner une équipe type où Danijel Subasic effectuait son grand retour à la compétition, une première depuis octobre mais ça n’a rien changé. Dans un stade où l’on pouvait compter les spectateurs de sa place et où tout s’entendait : sonneries de téléphones portable, rires loufoques, insultes envers un joueur après un mauvais contrôle, on a tout vu et tout entendu.
Thierry Henry étrangement assis
Et notamment Thierry Henry étrangement assis sur son banc pendant 90 minutes, lui qui avait pris l’habitude de vivre ses matches debout, de manière intense. Comme si l’échange filmé avec Kenny Lala avait changé la donne dans son esprit. Son image avant sa fonction. De l’extérieur, c’est l’impression que cela donne. En tout cas, ses choix ont de moins en moins d’impact sur les matches. Hier, avec cinq champions de France 2017 sur la pelouse (Subasic, Jemerson, Glik, Falcao et Sidibé) ainsi que les recrues les plus onéreuses des deux derniers mercatos d’été (Tielemans et Golovin), Monaco n’a pas réussi à prendre le meilleur sur une équipe messine amputée de certains titulaires. Dans le jeu, Metz s’est baladé, à l’image de ses trois buts magnifiques mais il faut accorder à l’ASM certaines situations dangereuses (4’, 10’, 12’, 16’, 19’, 45’, 49’, 53’, 66’, 67’, 72’, 76’) sans pour autant qualifier la victoire messine d’illogique. C’est sans doute le comble de ce Monaco-là : une attaque maladroite, une défense trop friable et des individualités qui peinent à s’affirmer. Le collectif, n’en parlons pas. Certes, il y a eu du mieux - sans que cela soit le Pérou - contre Rennes ou à Marseille pour deux matches qui n’ont pas abouti à des victoires sur le terrain (victoire aux tirs au but pour le premier, match nul pour le second) mais la rechute collective contre Strasbourg et Metz s’inscrit dans une spirale négative. Monaco n’a plus gagné un match dans le temps réglementaire depuis le 4 décembre à Amiens. Aujourd’hui, les cadres sont revenus de blessure, le mercato a mis à disposition au moins trois titulaires, et non des moindres, mais les résultats ne décollent toujours pas. Alors, il est peut-être le temps de poser une question simple dont nous n’avons pas la réponse : Thierry Henry est-il toujours l’homme de la situation ?
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