L'échec contre Rodez
"Tout le monde était énervé, frustré. Les joueurs, le staff, les supporters, c’est normal. On voulait se qualifier. On a fait des erreurs. On est déçu. Quand tu ne l’es pas, c’est que tu n’es pas concerné. Le lendemain, on s'est dit les choses. Maintenant, on veut regarder vers l’avant. On a de la chance car le foot permet d’enchaîner rapidement. On a l'occasion de réagir contre Lorient."
L'adversaire
"J’ai entendu que Monaco n’a plus gagné depuis trois matchs contre Lorient. C’est un concurrent direct à l’Europe, une équipe bien organisée qui est très forte en transitions avec trois attaquants puissants. Lorient a beaucoup de qualités techniques avec un vrai meneur de jeu Enzo Le Fée. Il était sur les radars du Club Bruges quand j'y étais. Je ne peux pas dire que c’est une grande surprise. J’ai vu chez eux de très bonnes choses l’année passée. Je connais Terem Moffi depuis longtemps car il jouait en Belgique avant de rejoindre Lorient. Il faisait déjà de grosses différences."
La série de 27 matchs avec au moins un but marqué
"Ca reste une chose positive. Le plus important, c’est de gagner des matchs. Pour ça, il faut en marquer bien sûr mais aussi éviter d’en prendre. Contre Rodez, on a subi trop d’occasions. Dans ce match, j’ai fait des choix à long terme plutôt qu’à court terme. Je pensais que ça passerait. Malheureusement, on ne s’est pas qualifié."
Myron Boadu
"On lui laisse encore du temps parce que ce n’est pas facile avec l’adaptation de Breel (Embolo) qui a fait de très bonnes choses en attaque. Il a marqué plus que lors de ses saisons précédentes et fait un gros travail sans ballon et pour libérer de l'espace à ses coéquipiers. Il y a aussi Wissam (Ben Yedder) avec toutes ses stats. La concurrence est très forte. La bonne nouvelle, c’est qu’il s’entraîne très bien depuis quelques semaines. A lui de continuer à pousser. Le prêter? On n'en parle pas."
Le gros rythme du six équipes de tête
"On ne peut pas savoir six mois avant la fin si toutes les équipes parviendront à tenir ce rythme. D'ailleurs, hormis lors de nos confrontations directes, on ne peut pas avoir d'influence sur leurs qualités. La concurrence est forte. Tout le monde connaît les qualités de Paris et son budget. Les équipes comme Lens ou Marseille ne jouent pas ou plus la Coupe d'Europe et sont concentrés sur le championnat. On voit que certaines équipes font des investissements pour rester au même niveau, voire pour l’augmenter. C’est un défi pour nous. On veut rester concentrés sur nous, sur notre jeu. On doit prendre des points quand on marque des buts, savoir tuer les matchs."
commentaires