Robert Redford, Katharine Hepburn... Jane Fonda, qui remettra la Palme d'Or ce samedi soir, raconte quatre anecdotes sur ses films
Invitée d’une master class durant le Festival, la comédienne, oratrice hors pair, au charisme et à la carrière XXL, a évoqué son parcours, son activisme, ses engagements et des petits trucs de tournages truculents.
Aurore Harrouis Publié le 27/05/2023 à 15:59, mis à jour le 27/05/2023 à 17:01
Jane Fonda Photo: Frantz Bouton/Nice Matin
"La Curée" de Roger Vadim, 1966
(DR).
Librement adapté du roman d’Émile Zola. "Un très joli film. J’adorais le décor, les costumes étaient très beaux... Et puis, ma mère s’est suicidée quand j’étais très jeune. Mon personnage dans ce film essaie de se tuer. J’ai eu l’impression que ça m’avait rapprochée d’elle."
"Barbarella" de Roger Vadim, 1968
Mariée à Roger Vadim de 1967 à 1972, Jane Fonda tourne sous sa direction en 1968. "C’était un film plus étrange que sexy. Ça ne me plaisait pas à l’époque... Aujourd’hui, ça va! Il fallait voler dans ce film et le technicien avait trouvé un système de barres métalliques reliées à nos corsets qui passaient entre nos jambes: on pensait qu’on allait devenir stériles. [...] Dans la scène du strip-tease de l’espace, Vadim m’avait promis de couvrir ma nudité mais il n’en fut rien! J’étais très timide, j’ai dû boire plein de verres de vodka avant de tourner. Le lendemain, quand on a regardé les prises, on s’est aperçu qu’une chauve-souris volait au-dessus de moi. Il a fallu tout recommencer, avec une gueule de bois folle."
"Pieds nus dans le parc" de Gene Saks, 1967
(DR).
"Ah! Robert Redford, j’étais amoureuse de lui, j’ai tourné quatre fois avec lui et j’étais très joyeuse! Mais il n’aimait pas m’embrasser. Alain Delon, avec qui j’ai joué dans ‘‘Les Félins’’ (1964), aimait bien embrasser en revanche! À l’époque c’était l’homme le plus beau du cinéma. J’étais impressionnée! On a commencé le tournage du film à Nice. C’est d’ailleurs sur ce tournage que j’ai rencontré Vadim."
"La Maison du lac" de Mark Rydell, 1981
(DR)
"J’ai acheté les droits de la pièce ‘’La Maison du lac’’ pour une adaptation cinématographique, je savais que mon père, Henry Fonda, allait bientôt décéder et que le rôle de Norman Thayer Jr lui apporterait un Oscar. Ce fut aussi le tournage de ma rencontre avec Katharine Hepburn, une des expériences les plus formidables de ma vie. Elle m’a tant appris!"
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