L’attaquant vedette de la Juventus Turin a passé deux jours en Principauté. Hier, il a assisté, avec sa compagne et son fils, à la seconde séance d’essais libres du Grand Prix
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Rémi MARTINSPublié le 24/05/2019 à 10:29, mis à jour le 24/05/2019 à 10:29
Cristiano Ronaldo, sa compagne et son fils, hier sur le toit terrasse de la Direction de course.Cyril Dodergny
Il ne sera pas passé inaperçu longtemps. Cristiano Ronaldo a d’abord fait une apparition discrète à Monaco, mercredi. Nous avons croisé le buteur portugais en pleine séance shopping, accompagné par sa compagne, son fils et entouré par ses gardes du corps. On pensait alors que le joueur de la Juventus Turin, qui vient de célébrer son titre de champion d’Italie, pourrait assister au Grand Prix de Formule 1 qui se déroule ce dimanche.
Hier, les indices se précisaient : Cristiano Ronaldo a été aperçu dans les stands aux côtés de Lewis Hamilton, le pilote vedette de Mercedes, qui a d’ailleurs signé le meilleur temps des essais libres ce jeudi sur le tourniquet monégasque.
Puis, quelques minutes plus tard, l’attaquant vedette de la Juve est monté, en famille, sur le toit terrasse de la Direction de course pour les seconds essais libres, aux côtés de son fils, Cristiano junior, et de sa compagne Georgina Rodriguez.
Mais finalement, le footballeur a quitté la Principauté en fin d’après-midi, sans doute plus rapidement que prévu puisqu’il n’a pas participé, comme il devait le faire, au tour de circuit en Ferrari que lui avait organisé l’Automobile Club (lire en page 4). Ronaldo ne devrait donc pas assister au 77e Grand Prix de Monaco.
Il y a des jours comme ça où l’atmosphère est étrange. Des jours où on se dit que tout est possible et que rien ne pourra nous arrêter. Mercredi à Monaco, mon téléphone sonne et je reçois une notification m’alertant de la venue de mon idole dans la Principauté. Cristiano Ronaldo est peut-être à quelques mètres de moi.
Avec la folie du Grand Prix, je ne laisse que peu de place au rêve de pouvoir enfin le rencontrer. Quoique, ayant déjà tellement tenté, tellement attendu devant les hôtels, je ne vais pas baisser les bras. Tout semble différent cette fois-ci.
Après quelques recherches, je trouve l’adresse de son hôtel. Il n’est qu’à 700 mètres. Le rêve peut devenir réalité. C’est parti. Une fois sur place, il ne me reste plus qu’à attendre. 16 h, 16 h 30 et toujours rien devant l’hôtel. Alors que je suis sur le point d’abandonner, je distingue son reflet sur une vitre de l’hôtel. Lunettes de soleil, un enfant à la main et une dame à côté, ça ne peut être que lui. Je me retourne et il est là. Je sors mon téléphone et m’adresse à lui en portugais : «Cristiano juste une photo, c’est mon rêve.»
Encadré par ses deux gardes du corps, il s’apprête à rentrer dans l’hôtel. Peut-être à cause de mon badge de journaliste autour du cou, j’essuie un refus. Je suis dépité. Mais pas découragé. Je dois y arriver.
Vers 21 h, je décide de repasser devant l’hôtel. Cette fois-ci, je viens avec une lettre écrite en portugais et quelques selfies réalisés au Portugal, avec ses proches. À 21 h 20, l’entraîneur de la Juventus, Massimiliano Allegri, sort de l’hôtel. CR7 va-t-il le suivre ? Les deux grosses voitures devant le bâtiment me font espérer. Quelques fans sont rassemblés eux aussi devant. 21 h 25, Ronaldo et ses proches arrivent. L’un de ses meilleurs amis, Miguel Paixao, est aussi avec lui. Je l’appelle, il me dit d’approcher. Je vois alors que Cristiano Ronaldo s’arrête à côté de moi. Je lui donne la lettre. Puis Ronaldo me lance : « Allez, prends la photo ! » Je m’embrouille avec mon téléphone, Cristiano patiente gentiment. Je réussis à prendre la photo. Après quelques mots échangés, il disparaît dans sa voiture.
Le lendemain, une phrase de Paulo Coelho me vient à l’esprit : «Il existe deux choses qui empêchent une personne de réaliser ses rêves: croire qu’ils sont irréalisables, ou bien, quand la roue du destin tourne à l’improviste, les voir se changer en possible au moment où l’on s’y attend le moins. » C’est ce que j’ai vécu.
R.M..
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