Monaco réforme son permis de conduire. A partir du 15 juin et afin de s’aligner sur les standards européens, un texte vise à remettre à plat certaines tolérances octroyées aux conducteurs. Principaux concernés : les deux-roues.
Afin que le permis monégasque soit reconnu dans les pays de l’Union européenne, et réciproquement, une réforme a été engagée par le gouvernement princier.
« Cette réforme s’imposait car notre permis n’aurait bientôt plus été reconnu par les États membres de la Convention de Vienne, soit une majorité de pays, dont l’ensemble de ceux appartenant à l’Union européenne » a précisé Marie-Pierre Gramaglia, conseiller de gouvernement pour l’Équipement.
Ce texte entrera en vigueur le 15 juin prochain.
La mise en œuvre de ce nouveau permis n’entraîne pas l’obligation pour tous les conducteurs de changer leur permis.
L’une des modifications majeures de cette réforme concerne la disparition de l’équivalence permettant au titulaire d’un permis voiture (B) de conduire un deux-roues d’une cylindrée inférieure ou égale à 125 cm3.
Conformément aux accords internationaux en vigueur, il faudra être titulaire d’un permis A1 (motocyclettes jusqu’à 125 cm3 ou tricycles à moteur d’une puissance inférieure ou égale à 15 kilowatts) et non plus d’une équivalence pour circuler à l’extérieur de Monaco.
Dès la publication de l’ordonnance souveraine, les conducteurs concernés pourront obtenir la conversion de leur équivalence en permis, par validation des acquis, auprès du service des Titres de circulation.
Deux manières de se la procurer : soit sur justification de l’assurance d’une motocyclette légère pendant au moins un an, au cours d’une période de cinq ans précédant la demande, soit par la réussite d’une épreuve pratique de contrôle.
Plus d'informations dans Monaco-Matin, ce jeudi.
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