
Vous n'avez rien suivi à l'enquête qui a secoué le milieu du grand banditisme et de la politique sur la Côte d'Azur? On vous la résume en quatre actes
Le 21/11 à 09h00 MàJ 21/11 à 09h04Depuis mai 2019, le milieu azuréen reconstitué autour d’un nouveau "parrain" présumé, Aurelio Garcia, aurait mené une vaste opération de racket sur l’ensemble des Alpes-Maritimes, avec une préférence pour Menton.
C’est du moins la version de la justice au terme d’un coup de filet de la PJ de Nice et du GIR, Groupe interministériel de recherche qui regroupe, entre autres, des policiers et des gendarmes. Lundi, trente-deux interpellations avaient eu lieu à Nice, Menton, dans le Var, en Corse et en Espagne.
Ce vendredi, au terme de 96 heures de garde à vue, huit des protagonistes de cette affaire, pour la plupart des voyous de haut vol, ont été mis en examen sous dix-sept chefs de prévention différents, allant d’association de malfaiteurs, blanchiment, extorsions, préparation des délits de corruption, à trafic d’influence, chantage et vol en bande organisée. Six d’entre eux ont été incarcérés. Un ancien patron de la police municipale de Nice, mis en examen pour association de malfaiteurs en vue de corruption active et trafic d’influence, a quant à lui été remis en liberté sous contrôle judiciaire. Enfin, Olivier Bettati a été placé sous le statut de témoin assisté, un statut intermédiaire entre celui de simple témoin et demis en examen. La veille, une fonctionnaire de police du commissariat Foch de Nice avait déjà été incarcérée.
Retrouvez-ci-dessous tous les articles de notre enquête qui vient conclure une semaine mouvementée sur la Côte d'Azur.
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