La sœur du légendaire pilote de Formule 1 est en Principauté à l’occasion, ce soir, de la Nuit brésilienne à la Salle des Étoiles, où un hommage sera rendu à son frère
Viviane Senna a passé sa vie dans l'ombre du monde de la Formule 1. Dans les années 80, suivant son frère Ayrton. Aujourd'hui, elle accompagne son fils Bruno, qui sera en lice dans la catégorie formule E au prochain Grand Prix. La famille Senna poursuit sa légende dans la Formule 1. Et Viviane, honorera ce soir, à la Nuit brésilienne, la mémoire de son frère.
Vingt ans après sa disparition tragique, comment expliquez-vous que votre frère, Ayrton, soit toujours une légende ?
C'est difficile à expliquer rationnellement. C'est un peu magique que sa présence dans les cœurs et dans l'esprit des gens soit toujours très forte. Je crois qu'il serait heureux de le savoir.
Quelle trace a-t-il laissé dans le monde de la F1 ?
Comme pilote, Ayrton a construit son succès sur des valeurs solides de détermination et de discipline. Ce sont des valeurs qu'il a apportées, je crois, à l'univers de la Formule 1 qui en manquait. Et ces valeurs sont encore présentes aujourd'hui.
Ayrton Senna a vécu quelques années à Monaco. Pourquoi aimait-il la Principauté ?
Il aimait beaucoup Monaco car il pouvait vivre tranquillement ! Et il a toujours dit qu'il appréciait particulièrement conduire sur ce circuit difficile où il a gagné six fois. Il était devenu un peu le « roi » de cette piste. Ce sont de jolis souvenirs.
Les fonds levés au gala ce soir aideront l'Instituto Ayrton Sennaque vous présidez. Quelle est son action ?
Nous avons créé l'Institut Ayrton Senna quelques mois après sa mort. L'objectif est de donner des opportunités d'avenir et d'éducation à des enfants des favelas qui n'ont pas cette chance. Chaque année, nous aidons 2 millions d'enfants, notamment par le biais du sport dans 1 300 villes du Brésil, et nous soutenons le travail de 75.000 professeurs.
En deux décennies, vous avez pu voir des résultats probants de votre action ?
Vous savez, tout récemment, j'ai reçu un message d'un des premiers jeunes que nous avons aidés. Il habitait dans une favela. Nous l'avons soutenu, inscrit à l'école. Aujourd'hui, il vient de passer un doctorat en sciences. C'est une très belle récompense et c'est pour ça que nous travaillons.
Dans quelques jours, le monde entier aura les yeux rivés sur le Brésil qui accueille la Coupe du monde de football. Quelle est l'ambiance sur place ?
On va voir, c'est un grand rendez-vous, j'espère que tout sera prêt. Mais, en tout cas, le peuple brésilien est très agréable et chaleureux, vous verrez !
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