Visite princière au Conseil national de Monaco

La visite se voulait privée et solennelle. En présence de nombreux officiels, le prince Albert II et son épouse se sont rendus hier au Conseil national. Une première pour la princesse Charlène qui s'est familiarisée à cette institution parlementaire.

CEDRIC VERANY Publié le 03/02/2012 à 07:02, mis à jour le 03/02/2012 à 10:22
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Moment solennel hier soir au sein de la Haute assemblée qui recevait pour la troisième fois depuis son avènement le souverain. Mais cette fois-ci, accompagné par son épouse. Eric Dulière

La visite se voulait privée et solennelle. En présence de nombreux officiels, le prince Albert II et son épouse se sont rendus hier au Conseil national. Une première pour la princesse Charlène qui s'est familiarisée à cette institution parlementaire.

« Je tenais à ce que la princesse connaisse ces lieux où s'écrit depuis des décennies l'histoire législative de notre pays », a souligné le souverain dans un discours prononcé devant le parterre d'élus.

«Encourager au consensus »

« En accueillant la princesse à mes côtés, vous exprimez votre attachement à notre dynastie, enracinée dans l'Histoire mais aussi tournée vers l'avenir ». Puis, évoquant le rôle du Conseil national, le prince Albert II a souligné que « l'examen et le vote du budget donnent en effet aux conseillers nationaux l'occasion, dans la diversité de leurs opinions et sensibilités, de passer au crible de leurs questions, la politique mise en œuvre dans les domaines les plus divers.

Je ne peux que vous encourager au consensus, d'autant plus accessible que la concertation préalable aura été effectivement pratiquée, d'abord, bien évidemment, entre mon gouvernement et le Conseil national, mais aussi avec les professionnels concernés par les textes projetés ».

En substance, le souverain a aussi confirmé qu'il serait « bien volontiers » présent à l'inauguration du futur Conseil national, prévue à l'automne prochain. « Je sais que les conseillers nationaux mesurent l'effort financier consenti par mon gouvernement afin de doter votre assemblée d'un bâtiment moderne qui lui permette de remplir sa mission dans les meilleures conditions ».

Réponse au discours du président du Conseil national, Jean-François Robillon qui en préambule avait dit : « Les différentes réformes de nos institutions nous ont conduits à laisser de plus en plus de place à cette dimension dans notre action, transformant ce qui était naguère une simple assemblée représentative en un parlement moderne ».

Un parlement moderne qui aura un nouveau siège en 2012. Un établissement qui va de pair avec une « professionnalisation » du rôle d'élu « de moins en moins conciliable avec une vie professionnelle et personnelle normale » a noté Jean-François Robillon.

Espérant la modernisation face à une année 2012 « d'intensification de notre travail. Le Conseil national doit garder la foi dans son action au service de la Principauté et ne pas céder à la facilité du pessimisme, ni perdre du temps dans des querelles artificielles [..] Vous l'avez compris, je reste résolument optimiste malgré les incertitudes de notre environnement, car je crois que le travail et l'audace finissent toujours par payer ». Une phrase comme un écho qui rappelle que 2013 sera une année électorale.

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