Une statuette installée dans un jardin d'enfants vandalisée à Cap d'Ail

Commandée par la Ville en 2008, après une exposition de l'artiste, l'oeuvre installée dans le jardin d'enfants du Château des Terrasses a été sévèrement malmenée. Qui a donc arraché sa main et essayé de la décapiter?

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O.V.M. Publié le 03/10/2018 à 17:12, mis à jour le 03/10/2018 à 20:04
La Statuette de la Liberté a été retrouvée lundi la main pendante, presque arrachée, retenue par son squelette d’acier. Il semble que la tête ait également subi une tentative d’arrachage. Photo O.V.M.

Depuis 2009, elle surveille l’entrée ouest de Cap-d’Ail, perchée dans le jardin d’enfant du Château des Terrasses, repeignant le ciel en bleu.

Elle, c’est la "Statuette de la Liberté" signée de Patrick Moya, un bonhomme à lunettes couleur ciel d’azur, avec quelques nuages, comme une figurine d’enfant en taille XXL.

Cette statue,
tout le monde l'aime


Depuis plus de dix ans, elle repeint le paysage du bout de son pinceau et dit au revoir aux automobilistes qui prennent la Basse-Corniche vers Nice du haut de ses 2,30 m.


Cette statue, tout le monde l’aime et en presque dix ans de présence dans ce jardin d’enfants, hormis quelques outrages commis par les oiseaux, jamais rien ne lui était arrivé.

Cette statue,
tout le monde l'aime

Mais ça, c’était avant ce premier jour d’octobre où l’impensable s’est produit: quelqu’un a touché à la "Statuette de la Liberté" et lui a fait du mal!

C’est la gardienne du château des Terrasses qui a constaté les dégâts, prévenant immédiatement la mairie et Xavier Delmas, responsable de la Culture, à l’origine de la venue à Cap-d’Ail de cette statue commandée par la Ville à l’artiste après son expo de février 2008 dans un Château des Terrasses récemment rénové.

pas de plainte
pour l'heure


Et des dégâts, il y en a : la main de la statue a été partiellement arrachée et sa tête porte les marques d’une tentative de décapitation. Qui a pu ainsi abîmer l’abîmer? Un enfant trop remuant, non surveillé par ses parents? Un adolescent désœuvré ou un adulte malveillant?


La question reste entière mais la Ville a décidé de ne pas porter plainte en attendant les résultats de l’enquête.

En attendant, l’œuvre a quitté le parc des Terrasses pour un peu de chirurgie plastique, réparatrice chez Patrick Gibelli, puis passera sous les mains de son créateur, Patrick Moya, pour retrouver toute sa beauté d’antan.

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