C’est la société monégasque Unaoil qui est au centre de cette enquête et de ce scandale mondial.
Des perquisitions ont été menées au siège de l’entreprise en Principauté ainsi qu’au domicile de ses dirigeants qui ont été entendus mardi et mercredi.
D’après France 24, le FBI et les autorités australiennes ont également lancé des investigations autour de cette affaire.
"l'étendue réelle de la corruption dans le secteur pétrolier"
Fairfax Media et The Huffington Post, qui ont enquêté pendant six mois, affirment que "des milliards de dollars de contrats publics ont été attribués directement à la suite de pots de vin versés pour le compte de très grandes entreprises comme le géant américain Halliburton ou les poids-lourds coréens Samsung et Hyundai".
Les deux organes de presse estiment que "la divulgation d’une grande masse de documents confidentiels lève pour la première fois le voile sur l’étendue réelle de la corruption dans le secteur pétrolier, et met en cause des dizaines de groupes, de hauts fonctionnaires et d’hommes politiques de premier plan au sein d’un réseau planétaire et sophistiqué de malversations et de versements de pots de vin."
Fairfax Media et The Huffington Post se disent "en mesure de révéler comment Unaoil a découpé le marché pétrolier moyen-oriental au bénéfice de groupes occidentaux entre 2002 et 2012".
D’après ces deux médias, figurent au rang des personnages corrompus "deux ministres irakiens du pétrole, un intermédiaire lié au dictateur syrien Bashar el-Assad, de hauts responsables du régime libyen de Kadhafi, des figures du secteur pétrolier iranien, des hauts fonctionnaires des Emirats arabes unis ainsi qu’un opérateur koweïtien désigné par un surnom, "the big cheese"."
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