Un Tristar exceptionnel entre les gouttes !

«Mes prières à Sainte Dévote ont été exaucées» avoue...pieusement, le directeur technique Laurent Lerousseau, sur la ligne d'arrivée. La 2e édition du Tristar 111 Monaco est passée entre les gouttes. 8 heures, plage du Larvotto, le départ est donné.

Jean-Mary RIZZA Publié le 05/09/2011 à 09:00, mis à jour le 30/12/2011 à 01:13
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Les concurrents se donnent des coups bien involontaires... mais pas le temps de s'excuser. (Photo Eric Dulière)

«Mes prières à Sainte Dévote ont été exaucées» avoue...pieusement, le directeur technique Laurent Lerousseau, sur la ligne d'arrivée. La 2e édition du Tristar 111 Monaco est passée entre les gouttes. 8 heures, plage du Larvotto, le départ est donné. Tout le monde se jette à l'eau pour un km. La machine à laver est lancée ! Les meilleurs nagent souple sans boire la tasse en se frayant un passage au milieu de «la foule».

Les concurrents se donnent des coups bien involontaires. Mais pas le temps de s'excuser. A la sortie de l'eau, il faut rejoindre le parc à vélos. En premier lieu enlever le bonnet, puis commencer à enlever la combinaison. Certains galèrent à trouver la fermeture. Reste à se débarrasser totalement de la néoprène. Exercice difficile. Pour certains les pieds ont grandi ou la combinaison a rétréci. Les spectateurs ont droit à quelques exercices de style ! « C'est la galère » peste un concurrent. Les plus rapides enfourchent leur vélo.

Direction l'arrière pays pour une «sortie champêtre» de 100 km. La météo est clémente. « Pas de grosse pluie annoncée mais la bruine rend les routes glissantes» annonce un bénévole. Inutile de dire que les concurrents n'auront pas le loisir d'admirer le panorama. Le parcours très technique est redouté par tous. Les glissades se succèdent. Les casses mécaniques, chaînes et dérailleurs cassés se multiplient. Les cadors arrivent à la transition. Les amateurs la rejoignent tant bien que mal. Il faut vite chausser les baskets pour la course à pied. Et c'est parti pour 10 km dans les rues de la Principauté. Le public est là. Les encouragements fusent et insufflent du courage. La montée de l'avenue d'Ostende est très casse patte. Tenir...encore tenir.... Sur la ligne d'arrivée, Isabelle Bonnal, direceur de l'Education Nationale de la Jeunesse et des Sports remet les récompenses aux côtés du conseiller commiunal Jacques Pastor. concurrents. «Et Banti ?» demande un jeune garçon.

C'est effectivement le grand absent de ce Tristar. Le Monégasque, obligé de s'aligner sur des courses qualificatives pour les JO de Londres, a raté ce rendez-vous exceptionnel dans le nombre de triathlètes accueillis, dans la qualité de l'accueil et des parcours proposés car il laisse à tous de très beaux moments de gaieté, de sportivité, d'échanges et de belles images de sport.

 

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