Noémie Costaglioli et Daya Pasquier viennent d’ouvrir leur établissement, « Dixième art », rue de Millo. Une première en Principauté qui rencontre déjà un certain succès
Cedric VeranyPublié le 24/08/2015 à 09:20, mis à jour le 24/08/2015 à 09:36
L'équipe du studio Dixième Art Tattoo a ouvert ses portes il y a une quinzaine de jours, rue de Millo.Michael Alesi
Noémie Costaglioli et Daya Pasquier viennent d’ouvrir leur établissement, "Dixième art", rue de Millo. Une première en Principauté qui rencontre déjà un certain succès
Se faire tatouer en Principauté ? Impossible encore jusqu'à une quinzaine de jours et l'ouverture du studio « Dixième Art Tattoo », au milieu de la rue de Millo à la Condamine.
De mémoire d'amateur, il n'y avait jamais eu de salon à Monaco. Seul un tatoueur exerçait dans les années 90 au Replay Store de la princesse Stéphanie, rue Grimaldi.
Un manque depuis, que deux amies, Noémie Costaglioli et Daya Pasquier, amatrices du genre, ont décidé de combler.
"On a eu un coup de cœur pour cet endroit", racontent-elles en chœur dans le studio chaleureux qu'elles ont imaginé avec briques au mur, décoration soignée et mobilier confortable.
Trois tatoueurs
Exit les a priori du salon de tatouage glauque, chez "Dixième Art", la volonté était de donner dans le cosy. Derrière l'espace d'accueil, trois cabines dédiées aux tatouages et aux piercings.
Les carreaux ciments se mêlent à l'inox et un sol répondant aux mêmes critères que celui d'un hôpital.
"Dans les cabines, tout est à usage unique. Tout le matériel qui sert pour un client est ensuite jeté et recyclé", confient les cogérantes.
L'hygiène a été une épée de Damoclès sur tout le projet. Il aura fallu une année de démarches pour arriver à installer ce studio à Monaco. Obtenir les autorisations, se conformer aux règles sanitaires et pouvoir exercer en Principauté.
Amatrices mais pas pratiquantes, même si elles y songent, Daya et Noémie ont du, une fois l'administratif établi, faire le casting de leurs tatoueurs. Ils sont trois : Judita la Lituanienne, Raul l'Espagnol qui travaillait avant en Écosse. Et Thomas, le régional de l'étape. Ines, la perceuse, complète l'équipe.
Chacun à son univers. Judita très féminin, Thomas plutôt graphique, Raul plus dessin. Le tout dans un joyeux mélange façon auberge espagnole. Un mélange qui leur ressemble.
"Ici d'ailleurs, on parle français, anglais, italien, espagnol", soulignent les cogérantes.
Dont l'objectif est aussi de raviver les lettres de noblesse artistiques au tatouage parfois méprisé. Et lui rendre sa place, de dixième art !
En général, on vous déconseillera de tatouer les mains, le cou et le visage.
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