La veille de la tentative d'assassinat, Mickaël Pierini envoie un texto à Marilyne : « Tu ne réponds pas à ce putain de message. Je vais venir demain ou après-demain, je vais tellement te sauter sur la tête à pieds joints que j'aurai même pas besoin d'un couteau ni quoi que ce soit pour te tuer parce qu'avec les coups de pied, je vais t'assassiner, je vais t'écraser la tête sur le carrelage de ta boulangerie de merde. » Depuis plusieurs mois, Marilyne ne lit plus les messages de son ex. Elle a bloqué son numéro.
Une demi-heure plus tard, il renvoie un texto : « Excuse-moi pour le message. Je n'ai pas envie de te faire de mal. » Un SMS révélateur d'un individu qui ne cesse de souffler le chaud et le froid, à la fois ange et démon, séducteur et destructeur.
C'est le même individu qui, devant le juge d'instruction, cinq semaines après le crime, s'exclame, sans remord : « C'est une grosse p… ! Je ne vais pas dire qu'elle l'a cherché mais elle a fait en sorte d'attirer les problèmes avec son comportement. À un moment ou à un autre, ça devait tomber. Elle méritait bien plus que ça. J'aurais pu faire plus. » Autant dire que la tâche de son avocat, Me Jean-Louis Paganelli, s'annonce ardue.
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