Presque tous les jours, ils occupent une place dans nos colonnes. Parfois sordides, parfois amusants, à l’issue tantôt heureuse, tantôt dramatique. Retour sur la tempête Adrian, ce footballeur en activité emprisonné pour violences et qui s'était filmé en plein acte sexuel dans la rue, cette dame âgée tuée par la chute d'un cactus, un sauvetage périlleux dans une grue pendant le Grand Prix, les faux (et arnaqueurs) princes Albert, etc.
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Thibaut Parat (tparat@nicematin.fr)Publié le 02/01/2019 à 10:53, mis à jour le 02/01/2019 à 19:27
À Monaco ou à Cap-d’Ail, les établissements du bord de mer ont particulièrement été impactés.
Photos Manuel Vitali / Dir.Com. et Thibaut Parat
Quand Dame Nature
fait des caprices
Ce lundi 29 octobre, au soir, Dame Nature est déchaînée. Peu après 22 heures, sa colère est à son paroxysme et les vagues qui se fracassent sur le littoral provoquent des dégâts matériels considérables à Monaco et à l’Est du département des Alpes-Maritimes. L’une d’entre elles est d’ailleurs enregistrée à 7,20 mètres de hauteur.
Fort heureusement, aucune victime humaine n’a été à déplorer lors de cette tempête répondant au nom d’Adrian. Sur les plages du Larvotto, au petit matin, c’est la désolation. Jeux d’enfants ensablés, parking souterrain et halte-garderie inondés, enseignes impactées…
"C’est une catastrophe particulièrement violente. Du jamais vu!" témoigne l’un des gérants de la plage Neptune. Très tôt sur le pont, une cinquantaine d’hommes de la Direction de l’Aménagement urbain s’attelaient à déblayer les allées, installer des panneaux de protection et créer une digue provisoire devant les magasins du Larvotto.
Dans le quartier de Fontvieille, même constat avec pléthore de dégâts, matériels toujours. L’héliport a, lui aussi, été secoué par les vagues: façades des hangars abîmées, filets de sécurité autour des plots lourdement endommagés…
Du côté de Cap-d’Ail, la plage Marquet, le port et le sentier des douaniers n’ont pas été épargnés non plus. La puissance de la Grande Bleue a été telle qu’un pan de la digue ouest a littéralement cédé, moult de ses rochers s’échouant sur la plage. Même (triste) sort pour le sentier du littoral qui, à plusieurs endroits, a vu son béton soulevé par les flots et ses rochers de protection enlevés. "En tant que maire, je n’avais jamais connu autant de dégâts", témoignait Xavier Beck, maire de Cap-d’Ail depuis 1995.
À Monaco ou à Cap-d’Ail, les établissements du bord de mer ont particulièrement été impactés. Photos Manuel Vitali / Dir.Com. et Thibaut Parat.C’est dans l’escalier reliant le SunCasino au Buddha-Bar que le drame s’est noué.Photo Jean-François Ottonello.
La chute d'un "cactus" fait un mort et plusieurs blessés
Jeudi 10 mai. Un funeste coup du sort survient lorsque, dans l’escalier qui relie le Sun Casino au Buddha-Bar à Monaco, une Euphorbe candélabre géante s’abat sur plusieurs passants.
Tous blessés, dans un premier temps. On apprendra que plusieurs heures après, la victime la plus sérieusement touchée – une femme de 92 ans originaire du Cannet, souffrant d’une plaie ouverte à la jambe – s’éteindra entre les murs du Centre hospitalier Princesse-Grace, alors qu’elle était soignée.
Le lendemain du tragique incident, la famille de la victime a déposé plainte à la Sûreté publique et une enquête pour homicide involontaire a été ouverte, nous confirmait alors le parquet général. La SBM, propriétaire du terrain où était planté l’Euphorbe candélabre, avait adressé "tout son soutien à la famille de la victime et aux blessés".
Les policiers ont tiré deux fois sur le véhicule, au niveau des pneus.Photo Jean-François Ottonello.
La police de Monaco tire à deux reprises sur un fuyard
Ce soir du 25 août, fait rarissime sur le territoire de la Principauté, les policiers de la Sûreté publique font usage de leur arme de service pour stopper un automobiliste "au comportement menaçant et dangereux", au niveau de l’un des ronds-points de la dorsale.
Deux balles droit dans les roues. L’homme, un Français de 46 ans, venait d’avoir maille à partir avec un voiturier d’un restaurant local. Agité et en état d’ivresse, il avait pris la fuite avant que la police ne tire sur son véhicule.
Même avec un pneu crevé, le fuyard parvenait à s’extraire des 2 km² de la Principauté; les gendarmes de la compagnie de Menton prenaient alors le relais sur le territoire hexagonal. Jalonnant sa fuite, pendant de longues minutes, jusqu’à la gare de Riquier à Nice. Là, en collaboration avec la police nationale, il était cueilli par les forces de l’ordre.
Et, une nouvelle fois, l’homme se montrait désagréable et outrageant à l’égard des policiers. Placé en garde à vue dans les locaux de la caserne Auvare pour "délit de fuite, outrages et refus d’obtempérer", l’individu, connu pour au moins un fait d’outrages, a été laissé libre et s’est vu délivrer une convocation en justice.
Dès le lendemain matin, le parquet général de Monaco adressait une demande d’entraide pénale aux autorités judiciaires françaises aux fins d’audition du mis en cause, sous le régime de la garde à vue, des chefs de menaces de mort, délit de fuite et refus d’obtempérer.
Nicki Bille Nielsen à son arrivée à Lech Poznan, en 2016. DR.
Un footballeur écope d'un mois de prison ferme pour violences à Monaco
Nicki Bille Nielsen est du genre fêtard. Mais le jeune footballeur et attaquant du club grec de Paniónios a, semble-t-il, l’alcool très mauvais. Et il en a fait étalage lors de soirées excessivement arrosées en Principauté. Le 7 juin, aux abords d’un établissement de nuit du Larvotto, le tout juste trentenaire est en train d’étrangler sa compagne avant qu’une femme, témoin de la scène, indignée, ne s’interpose.
Les représailles du sportif sont violentes: les noms d’oiseaux fusent puis Nicki Bille Nielsen la frappe aux épaules avant de lui asséner un coup de pied qui la propulse dans une jardinière. Résultat: dix jours d’ITT. Il finira sa nuit en cellule de dégrisement avant d’être libéré.
Rebelote quelques heures plus tard. Il se pointe à nouveau dans le même établissement où il est repéré par les gérants, de nouveau alcoolisé. Alertés, les policiers de la Sûreté publique le placent en garde à vue.Sur lui, un pochon de 0,26 gramme de cocaïne. Sur son portable passé au crible: des photos de relations sexuelles, des séances de shoots et des femmes couvertes d’ecchymoses apparaissent.Jusqu’à cette vidéo hallucinante prise l’avant-veille où l’on voit sa compagne lui faire une fellation en pleine rue à Monaco.
Devant le tribunal correctionnel, le prévenu, menotté, écope, entre autres, d’un mois de prison ferme.
L’affaire, très grave, aurait pu s’arrêter là. Mais le jeune attaquant a, une nouvelle fois, défrayé la chronique, cette fois en tant que victime. Selon nos confrères de RMCSport, l’éphémère joueur de Ligue 1 à Evian-Thonon-Gaillard a été touché au bras par une balle à Copenhague, lors d’une tentative d’assassinat dans sa résidence, semble-t-il des suites d’une bagarre.On ne sait pas si c’est lui qui était visé.
Photo Sony Ith.
Un sauvetage
à très haute altitude
en plein Grand Prix
Ce 24 mai, le "spectacle" ne se joue pas uniquement sur le tourniquet du mythique Grand Prix de Monaco. Alors que les Porsche avalent l’asphalte de la Principauté et flirtent avec les rails lors d’une séance d’essai, les regards sont tournés vers cette grue, servant sur le chantier du One Monte Carlo, à soixante mètres de hauteur.
Là-haut, le grutier vient tout juste d’être victime d’un accident vasculaire cérébral. Impossible pour le quinquagénaire, en fâcheuse posture, de s’extirper de l’engin. L’intervention des sapeurs-pompiers de Monaco, sur le pont en cette période de Grand Prix, est alors vitale pour le dégager urgemment de ce mauvais pas et ce, avant que les séquelles ne soient irréversibles.
Dans ce type de cas extrême, c’est le groupe d’intervention sauvetage périlleux qui est dépêché sur site. Lequel use d’une deuxième grue mitoyenne pour aborder la cabine dans laquelle la victime est prisonnière. L’homme est placé dans un brancard qui amorce, alors, une descente vertigineuse à l’aide de cordages.
Le faux prince Albert II a de nouveau sévi en tentant d’extorquer de hautes personnalités.Photo F. Ch..
Les faux (et arnaqueurs) princes Albert récidivent
Michèle Cotta ne s’était pas laissé berner. En septembre 2017, un individu aux faux airs du prince Albert II prend contact avec la célèbre journaliste française via l’application WhatsApp.
Lors de l’échange, l’usurpateur lui demande de l’argent pour libérer un journaliste monégasque enlevé par un groupe islamiste. Ce type de tentative d’extorsion de fonds ne fut pas un cas isolé puisqu’en mars 2018, rebelote!
On apprend alors que des individus en bande organisée usurpent l’identité de hautes personnalités de la Principauté et tentent d’entrer en contact, par divers biais, avec des relations personnelles de celles-ci, des dirigeants de société ou des personnes à responsabilités. Dans chaque cas, la mise en scène a pour but d’obtenir, sous prétexte de régler un problème financier urgent, des transferts de fonds vers des comptes bancaires douteux à l’étranger.
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