L’histoire commence jeudi 2 mars vers 13h30, place De-Gaulle à Antibes. Deux jeunes filles y prennent le soleil, quand elles voient approcher deux garçons de 15 ans. Elles en connaissent un, pas le second. L’un des deux sort une réplique d’arme de poing, semblable à un revolver ou à un pistolet, et tire sur des pigeons.
Histoire de faire le malin, certainement. Sauf que c’est loin de rassurer les deux jeunes filles, qui prennent la fuite en direction de leur lycée.
Elles arrivent, soufflent un peu… et découvrent que les deux adolescents les ont suivis. Ils ont réussi à entrer dans l’établissement.
L’un des garçons pointe l’airsoft sur une des jeunes filles, tire, puis tire encore cette fois dans la cour de récréation.
Panique générale
Des enfants courent s’abriter à la vie scolaire, d’autres vont à l’infirmerie, victimes de rougeurs et de quelques saignements… sur fond de cris apeurés.
Un surveillant débarque alors, découvre la scène de panique et appelle la police, qui arrive un peu trop tard.
L’enquête qui suit permet de comprendre qu’un des adolescents est scolarisé dans un établissement voisin et que l’autre est déscolarisé. Ils sont interpellés lundi à leurs domiciles, avant de reconnaître les faits. Sauf que les deux jeunes filles, d’autres élèves et le lycée ont porté plainte contre eux.
Pendant leur audition, ils expliquent qu’ils voulaient s’amuser. "Ça peut peut-être faire mal mais on visait les jambes, pas la tête", justifient-ils. Avant d’avancer qu’il était évident que l’arme était factice.
Le tireur présumé est, cependant, resté 48 heures en garde à vue. Son complice est rentré chez lui. Tous les deux ont été présentés au tribunal des enfants mercredi, qui a statué sur leur culpabilité.
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