"Top chefs" au Méridien à Monaco

Derrière les fourneaux du restaurant Intempo, quelques initiés enfilent le tablier pour concocter un repas gastronomique, sous les conseils avisés d’un chef. Immersion gustative

Thibaut Parat Publié le 12/05/2014 à 09:03, mis à jour le 12/05/2014 à 09:08
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Autour de la plancha, les participants sont à l'affût du moindre conseil. Michael Alesi et Thibaut Parat

Derrière les fourneaux du restaurant Intempo, quelques initiés enfilent le tablier pour concocter un repas gastronomique, sous les conseils avisés d’un chef. Immersion gustative

Carré d'agneau rôti en croûte d'herbe, compotée de courgette trompette et fleur en tempura. »

À l'énoncé du plat, les oreilles se tendent, les papilles sont en émoi. Dans la cuisine ouverte de l'Intempo, c'est l'ébullition. On court à droite, à gauche. On se bouscule légèrement, sous l'œil amusé des clients de l'hôtel.

Les « Top chefs » d'un soir, c'est eux ! Le chronomètre et la pression en moins. Car niveau talent gastronomique, il y a déjà des allures de Joël Rebuchon et Maïté chez certain(e)s. Le coup de main, la fibre gustative des débuts… Mais pas encore d'étoiles.

« On est là pour acquérir de nouvelles techniques et astuces »,confie Joël, l'un des rares bleus de ce cours particulier. Et rien de mieux qu'un second de cuisine, Patrice Lacroix, pour glisser quelques conseils culinaires. Vite rejoint par le maestro des fourneaux, Jimmy Desrivières.

Les prémices de la recette ne sont alors qu'une formalité. Couper les courgettes, élaborer une pâte à tempura, tout en prenant garde de doser avec finesse.

Un jeu d'enfant pour les sept cuistots en herbe. Jusqu'au premier obstacle de taille. Parer les carrés d'agneau. C'est Stéphanie qui s'y colle avec courage. Avec une seule appréhension : qu'un morceau de doigt y passe. « Il faut donner des petits coups de couteau pour éviter que la viande se rétracte »,lui glisse à l'oreille Patrice Lacroix.

« Tout est question d'alchimie »

À côté, chacun apporte sa contribution artistique au mets. Chacun discute sur la meilleure façon de marier les aliments. « On ne fait jamais la même recette,explique avec passion Jimmy, tout en saupoudrant la viande d'un hachis d'estragon. L'important, c'est de ne pas se prendre la tête et de le faire à sa sauce. Tout est question d'alchimie. On teste, on manipule. On peut aussi se tromper. »

Ici, pas d'erreurs commises. Les effluves du carré d'agneau rôti commencent délicatement à titiller les narines. Place au dressage. Un art à part. « Il faut jouer avec les couleurs et faire preuve de précision. Tout dépend de l'assiette »,poursuit le chef. Autour de la plancha, on se lèche déjà les babines. D'autant plus, qu'entre-temps le chef a préparé une entrée aux petits oignons.

Tout l'avantage de ce cours, c'est de déguster ce que l'on a longuement mitonné.« Après l'effort, le réconfort », clame Martine en s'installant autour de la table, soigneusement dressée. « Divin », « un repas de gala », « sublime », « ça fond dans la bouche ».

Les qualificatifs fusent dès les premières bouchées, accompagnées d'un vin millésimé. Le prix de cette séance culinaire privée ? Une soixantaine d'euros. L'extase gustative, comme ultime récompense, n'a pas de prix…

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