Statut unique des jeux à Monaco: Laurent Nouvion réagit
À la suite de l'interview d'Eric Elena, parue dans nos colones et intitulée « Le statut unique des jeux est un plan social déguisé » (lire notre édition d'hier), le président du conseil national, Laurent Nouvion, a souhaité réagir.
La rédactionPublié le 09/04/2015 à 09:15, mis à jour le 09/04/2015 à 10:00
(Photos Monaco-matin)
À la suite de l'interview d'Eric Elena, parue dans nos colones et intitulée « Le statut unique des jeux est un plan social déguisé » (lire notre édition d'hier), le président du conseil national, Laurent Nouvion, a souhaité réagir.
Le conseiller national du groupe Renaissance a expliqué notamment que la Société des Bains de Mer avait mis en place, depuis le 1er avril, le nouveau mode de rémunération des salariés des jeux dit "statut unique", sur une base fixe et plus uniquement au pourcentage, en prévoyant de réduire l'effectif de quatre-vingts postes.
Cette réduction du personnel doit se faire sur les quinze prochaines années. "C'est incompréhensible que le président du conseil national puisse se réjouir de cette situation", s'emportait Eric Elena.
Ce à quoi, Laurent Nouvion explique: "Je ne me réjouis pas. Je prends acte. C'est un changement de culture, presque une révolution. J'ai reçu les syndicats cinq fois en deux ans notamment à propos de ce statut unique. Je respecte le principe de démocratie interne. Il y a eu un front uni Sun casino et jeux américains. Les salariés se sont prononcés à plus de 75 % en faveur du statut unique, dans le cadre d'un vote à bulletin secret que j'ai obtenu. Alors, qui a décidé ? Ce n'est pas le conseil national. Ce vote s'impose à tout le monde. C'est un résultat sans appel. Nous n'avons pas à décider à la place des professionnels et des gens concernés. La SBM est un monopole d'État. Il faut tout faire pour qu'il fonctionne bien. Eric Elena n'a pas réussi à convaincre. Il est isolé."
(Photos Monaco-matin).
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