Rallye des Gazelles: retour plein gaz de la team de l'AMPA
Les membres de l’association monégasque pour la recherche sur la maladie d´Alzheimer ont participé à l’aventure dans le désert marocain. Au volant d’un 4x4 ou au sein de la caravane médicale…
Aurore HarrouisPublié le 04/05/2015 à 08:39, mis à jour le 04/05/2015 à 08:44
Kate et Laura ont défendu les couleurs de la Principauté et véhiculé le message de l'association monégasque pour la recherche sur la maladie d'Alzheimer dans le désert marocain, lors de la 25e édition du raid féminin.Rallye des Gazelles
Les membres de l’association monégasque pour la recherche sur la maladie d´Alzheimer ont participé à l’aventure dans le désert marocain. Au volant d’un 4x4 ou au sein de la caravane médicale…
Il faut avoir un moteur pour vivre cette aventure. Vouloir se prouver des choses ou relever le défi pour une cause», explique Kate Williams. Son carburant ? La sensibilisation à la maladie d'Alzheimer, une cause pour laquelle elle œuvre au sein de l'AMPA.
Le 4 avril dernier, Kate et sa co-pilote Laura Bouganne étaient à Essaouira, au Maroc, pour couper la ligne d'arrivée du Rallye Aïcha des Gazelles, une épreuve de dix jours, partie le 21 mars dernier de Nice.
«La plus difficile des épreuves féminines », estime celle qui défendait, pour la première fois, les couleurs de la Principauté.
Du sable encore dans les yeux mais plus dans les bottes, elle a déjà la nostalgie de cette parenthèse motorisée. De ces dix jours au volant en compagnie de sa coéquipière.
«C'était une très belle aventure,dit-elle, les étoiles du désert dans les yeux. On a vécu de beaux moments avec des femmes super chouettes au bivouac notamment. Et puis, les paysages étaient magnifiques…»
Des hauts et des bas, des dunes et du plat
Lui reviennent les souvenirs en plein désert marocain à chasser la balise, à tracer les cartes sans assistance GPS ni téléphone. Ces journées intenses, débutées à 4 heures par le réveil collectif, le briefing de course à 5 heures, les départs entre 6 et 7 heures et des arrivées au bivouac vers 20 heures.
Ces deux étapes marathon, disputées sur 48 heures, avec une nuit entre les dunes. «Je ne pensais pas que c'était si dur, admet Kate. Nous n'avions même pas le temps de manger le midi… Nous sommes revenues avec quelques kilos en mois et un sacré mal de dos!»
Des hauts et des bas. Des dunes et du plat.
«On avait opté pour une stratégie du"tout droit" qui n'a pas toujours fonctionné. On a crevé dans de gros cailloux. On a dû changer une roue… Sans jamais avoir fait ça !Ça nous a pris deux heures, mais nous sommes fières d'y être parvenu!»,rit Kate. Il y a eu aussi un jour d'égarement, avec plusieurs équipages, près de la frontière algérienne.
«Laura nous a heureusement sorties toutes de là. Elle est géniale. On a le même état d'esprit. L'aventure n'a été que plus belle avec elle», pense la pilote compétitrice dont l'équipage a terminé à la 95e place sur 158.
Pas de quoi arrêter de faire tourner son compteur. «Le refaire ? Pourquoi pas ! Ce défi a apporté une belle visibilité à l'association. C'est l'essentiel…»
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