Policiers, pompiers, médecins : ils sont aux petits soins !

En cette période de grande affluence, les estivants peuvent compter sur les secouristes monégasques qui veillent au grain.

Daphné Manuel Publié le 14/08/2011 à 12:00, mis à jour le 29/12/2011 à 10:22
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Plus de peur que de mal, en général. Les victimes, grandes et petites, bénéficient vite des premiers soins. Comme ici au poste de secours du Larvotto. (Photo Eric Dulière)

Il est 10 h 30 sur la plage du Larvotto lorsqu'un vacancier vient trouver le maître nageur sauveteur (MNS) au poste de secours. Un homme a fait un malaise. Matériel sur le dos, le MNS, l'infirmière et le responsable du poste accourent. Les pompiers, appelés à la rescousse, ne tardent pas à apparaître. La victime, après son petit incident de baignade, sera transportée au Centre hospitalier princesse Grace. Rien de grave, pour l'octogénaire qui dira même au revoir de la main à ses sauveurs. Bienvenue dans le quotidien estival des secouristes monégasques !

Le lieutenant-colonel Tony Varo, chef de corps des sapeurs-pompiers de Monaco, dresse un premier bilan de cet « été pas comme les autres » - post-mariage princier. « L'été, deux facteurs entrent en ligne de compte, détaille le lieutenant-colonel. D'abord, l'affluence et cette année, l' « effet mariage » se ressent bien. Ensuite, les conditions climatiques. Nous avons connu un printemps chaud mais avec le retour de températures plus clémentes au mois de juillet, les malaises se sont faits moins nombreux. Aujourd'hui, nous enregistrons une trentaine d'interventions par jour : dans une même proportion, feux et interventions diverses ». Soit un bilan plus ou moins stable de 440 interventions relatives au secours à personne pour le mois de juillet.

« Beaucoup de soins cette année »

Les incidents caractéristiques de la saison restent les malaises, les chutes ou les pannes d'ascenseurs - environ deux par jour. Et un triste constat : deux fois plus d'accidents de la route ont été comptabilisés. Les deux-roues, largement privilégiés l'été, y sont impliqués en majorité.

Les pompiers ont aussi porté secours sur la plage de la Mala, dont l'accessibilité difficile nécessite souvent des moyens spécifiques et la collaboration des agents de la Police maritime.

Des fonctionnaires également présents sur tous les fronts. En mer, tout d'abord, où ils agissent sur une trentaine de cas par an - nageurs en difficulté, pannes ou avaries. Un chiffre qui décline, selon le commandant Alain Van Den Corput, chef de la division de la police maritime et aéroportuaire (DPMA), même si quelques erreurs et maladresses persistent.

Sur la plage du Larvotto ensuite où, depuis le mois de mai, l'armement du poste de secours mobilise un gradé et trois fonctionnaires. Auxquels s'ajoutent cinq MNS et une infirmière. « Depuis 2009, nous avons recadré nos missions sur la plage avec d'une part la surveillance policière et d'autre part la surveillance de la baignade et les secours », indique le commandant. Un dispositif qui semble porter ses fruits : aucun cas grave n'a été recensé depuis sa mise en place.

Au Larvotto, le brigadier Pierrick Ghiggino, responsable du poste, entend « faire régner l'ordre sur le secteur(5 000 personnes par grosse affluence, N.D.L.R.) et prévenir les incidents, crimes et délits ». Aux côtés des patrouilleurs en tenue, les sauveteurs saisonniers se relaient aux jumelles en haut du mirador. « Nous avons réalisé beaucoup de soins cette année,détaille le brigadier. Les malaises se révèlent souvent bénins mais nous ne les traitons jamais à la légère ». Pour s'en prévenir néanmoins, rien ne vaut la prudence. Même en vacances !

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