Ce « Monte-Carlo » là joue la carte verte. Les plus de 120 concurrents se sont affrontés pendant 4 jours à bord de véhicules propres : électriques, hybrides ou à énergie alternative
Un bruissement d'air, à peine un souffle. L'arrivée des concurrents du 13e Rallye Monte-Carlo des énergies nouvelles se fait dans la discrétion. À tout le moins pour les voitures car, côté public, supporters et curieux font autant de bruit que pour une course traditionnelle. Car la particularité de la compétition réside dans le fait qu'elle est estampillée verte, puisque les moteurs thermiques sont ici proscrits.
Le rallye a changé de nom pour cette 13e édition. Si l'esprit demeure le même, l'appellation n'a été transformée que pour s'adapter aux standards de la FIA. Et 13e parce que les anciennes éditions ont été reprises.
En effet, de 1995 à 1999 avait déjà lieu un rallye électrique tous les ans.
Lugano, ville de départ historique
Le prince Albert II n'est pas étranger à la création de la course. Son intérêt pour les problématiques liées au développement durable l'a poussé à demander à l'ACM (Automobile club de Monaco) de se pencher sur la question après l'EVS 21 (Electrics Véhicules Show) en 2002 dont chaque édition se tient dans un pays différent. Ce « grand frère » du salon Ever - dont la 7eédition s'est, elle, achevée hier soir au Grimaldi forum - a donc confirmé que la Principauté est un pays de compétition.
Dans les premières versions, le parcours allait de Lugano à Monaco. Au fil du temps et de l'accroissement substantiel du nombre des concurrents, il a fallu revoir les trajets.
Clermond-Ferrand a été ajoutée comme ville de départ et, depuis deux ans, elles sont trois puisqu'une partie des voitures s'élance d'Annecy-le-Vieux.
Plus de 120 concurrents au départ
De ce jeudi à hier, les pilotes se sont affrontés sur les routes. Une manière aussi de démontrer que les véhicules électriques sont de plus en plus fiables, qu'ils sont des engins à part entière. Autre preuve : le nombre de participants puisqu'ils étaient plus de 120.
Opel a rejoint cette année la ligne de départ. A bord de ses autos : Jean-Claude Andruet et Bernard Darniche, tous deux derrière le volant d'une Opel Ampera. Ce dernier est d'ailleurs le grand vainqueur de l'épreuve. On peut également mentionner, à la troisième place, Charlotte Berton, championne de France des rallyes en 2011.
Hier après-midi, alors que les bolides lézardaient sur le quai, les touristes ont profité du spectacle. Tantôt intéressés par les prouesses des véhicules, tantôt surpris d'apprendre qu'ils avaient participé à une course dédiée aux énergies renouvelables.
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