Pascal Olmeta: "Le sourire d'un enfant malade n'attend pas"

L’ancien footballeur coordonne le Beach soccer show, le 11 février au chapiteau, pour financer des rêves d’enfants touchés par la maladie

Cédric Vérany Publié le 19/01/2012 à 07:00, mis à jour le 19/01/2012 à 10:49
Pascal Olmeta : « Le sourire  d'un enfant mal - 15700560.jpg
Pascal Olmeta, en repérage pour son événement du 11 février, hier à Fontvieille. Eric Dulière

L’ancien footballeur coordonne le Beach soccer show, le 11 février au chapiteau, pour financer des rêves d’enfants touchés par la maladie

Avec son franc-parler… et son grand cœur, Pascal Olmeta a fait escale en Principauté pour venir parler de la journée du 11 février. Sous le chapiteau de Fontvieille, l'ex-footballeur professionnel organise un désormais traditionnel show de beach soccer.

Une grande fête pour soutenir conjointement son association « Un sourire, un espoir pour la vie » qui supporte les enfants malades et l'association Fight Aids Monaco de la princesse Stéphanie, marraine de l'événement.

Un soutien par l'effort et le rire en jouant au foot, sur du sable… et sur la piste du cirque.

Le rendez-vous mélange sur le terrain des gloires du football, des acteurs, des chanteurs, des humoristes… L'an passé, Zinédine Zidane et Éric Cantona avaient participé à cette singulière journée. Encore mieux cette année ? Rencontre.

Qu'avez-vous prévu pour le « show », cette année à Fontvieille ?
« En temps de crise, il n'y a rien de plus beau que d'associer des gens différents et se retrouver pour un moment festif. J'essaye d'avoir de nouvelles têtes pour venir jouer mais il y a les incontournables : Antoine Duléry, Patrick Bosso, Dida Diafat, Christian Califano. J'attends la confirmation d'Éric Cantona également. Il y a aura aussi plusieurs nouveautés. L'événement sera de la même teneur que l'an passé. Le malheur est que chaque année, des enfants que nous accompagnons, ne sont plus là.

À quoi ont servi les fonds récoltés en 2011 ?
Nous avons pu accomplir principalement huit rêves pour des enfants malades. J'ai emmené deux enfants à San Antonio, chez Tony Parker. Ils rêvaient de le rencontrer. Tony nous a fait visiter toute sa maison et nous avons pu assister à deux matches de basket-ball. Puis une famille a pu partir au Zimbabwe, autre rêve d'un enfant. Certains ont visité Disneyland, puis nous avons accompagné un groupe d'adolescents pendant dix jours à Marrakech au Maroc. Plus généralement, nous contribuons aussi à financer du matériel, des nuits d'hôtels pour les familles dont les enfants sont hospitalisés.

Est-il difficile de collecter les fonds pour réaliser ces rêves ?
Tout l'argent récolté pendant le tournoi va directement pour monter les projets de l'association. Il n'y a pas d'appel aux dons, les gens sont trop sollicités pour donner. Heureusement qu'il y a des personnes, comme le prince Albert II et la princesse Stéphanie, qui m'ont fait confiance et qui m'ont toujours donné leur parole et leurs moyens pour monter des projets, comme celui du Beach soccer. Comme toujours, mieux vaut aller demander directement à Dieu, qu'à ses apôtres. Et puis, on arrive toujours à s'arranger pour monter les rencontres.

Avez-vous parfois des refus ?
Du côté des joueurs de football, ils n'ont pas le choix avec moi (rires) ! Je n'ai pas beaucoup de refus, mais ceux qui refusent n'ont pas intérêt, car je suis rancunier…

Où trouvez vous la force de porter cette cause douloureuse ?
Ma force, est que j'ai de la chance d'avoir des enfants en bonne santé. Je me bats tous les jours ou presque car le sourire de l'enfant malade n'attend pas. Il n'y a que son rêve qui compte. Quand on donne à un enfant, il te rend en dix fois plus grand. C'est enrichissant et c'est vrai comme sentiment.

Vous êtes un ancien footballeur professionnel, avez-vous un avis sur le club de football de l'AS Monaco dont la majorité des actions sont aujourd'hui détenues par Dmitry Rybolovlev ?
Mon avis il est simple : ils ont de l'argent, ils ont raison ! Que ce soit à l'AS Monaco ou au PSG, ces gens-là viennent avec de l'argent pour lancer des projets. En France, ça fait 25 ans qu'on s'emm… dans ce championnat ! Si des personnes veulent investir, on doit être content !

“Rhôooooooooo!”

Vous utilisez un AdBlock?! :)

Vous pouvez le désactiver juste pour ce site parce que la pub permet à la presse de vivre.

Et nous, on s'engage à réduire les formats publicitaires ressentis comme intrusifs.

Monaco-Matin

Un cookie pour nous soutenir

Nous avons besoin de vos cookies pour vous offrir une expérience de lecture optimale et vous proposer des publicités personnalisées.

Accepter les cookies, c’est permettre grâce aux revenus complémentaires de soutenir le travail de nos 180 journalistes qui veillent au quotidien à vous offrir une information de qualité et diversifiée. Ainsi, vous pourrez accéder librement au site.

Vous pouvez choisir de refuser les cookies en vous connectant ou en vous abonnant.