"Mercredi soir", quatre jeunes femmes, "âgées de 18 à 20 ans", sont "venues au commissariat afin de déposer plainte pour dénoncer des faits d'agressions sexuelles qu'elles auraient subies lors d'un contrôle effectué par les services de police à Nantes, et j'ai immédiatement confié le dossier à l'IGPN (Inspection générale de la police nationale)", a expliqué Renaud Gaudeul, procureur de la République de Nantes.
Le contrôle de police a eu lieu le long de l'Erdre, "alors qu'elles revenaient de ce qu'on appelle une opération de filtrage" dans le cadre du mouvement de contestation contre la réforme des retraites, a poursuivi le procureur.
"Ce qui a été réalisé par les services de police, c'est une opération de palpation de sécurité lors d'un contrôle de police", mais "ces quatre jeunes femmes indiquent qu'en réalité, au moins une fonctionnaire de police, aurait commis des agressions sexuelles et non pas une palpation de sécurité", a détaillé M. Gaudeul.
L'IGPN a été saisie jeudi matin "du chef d'agression sexuelle par personne abusant de l'autorité conférée par sa fonction" et les quatre "plaintes proprement dites ont été recueillies vendredi matin", a également précisé le procureur.
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