Entre étonnement et fascination, les touristes de Monaco nous ont livré leurs réactions après visite de l’exposition Marc Quinn au musée océanographique
Les beaux jours annoncent l'arrivée des touristes qui pour la plupart font du Musée océanographique une étape clé de leur séjour à Monaco. Nous sommes allés recueillir leurs impressions sur l'exposition Marc Quinn, qui pourra être découverte par le public du musée jusqu'au 15 octobre 2012.
Notre visite commence aux portes du musée par une sculpture monumentale d'un bébé de 6 tonnes peint en blanc. Cette première œuvre fait l'unanimité auprès d'un groupe venu de Vintimille pour l'occasion. Mossé remarque que c'est « une très bonne façon de signaler au public qu'une exposition d'envergure est visible à l'intérieur ».
Au rez-de-chaussée, des œuvres sur le thème de l'origine de la vie sont regroupées. Nous rencontrons Adidna , qui est venu d'Inde avec sa maman, interloqué devant des sculptures en marbre rose de fœtus. Il s'interroge : « S'agit-il d'un bébé poisson ou humain ? Je crois que l'artiste a fait exprès de laisser cela flou ». Un peu plus loin, la petite Isabella se fait gronder par le gardien alors qu'elle essaye d'explorer l'intérieur de l'une des œuvres, The Origin of the world, un coquillage en bronze de trois mètres de haut. Elle nous explique : « J'aimerais bien pouvoir me cacher à l'intérieur ».
« Étrange et fascinant »
Au premier étage Tzvetelina , une Bulgare parfaitement bilingue, est plus critique. Ses impressions sont plus mitigées lorsqu'elle nous montre l'une des toiles de la série des Labyrinth paintings. « Cette peinture m'évoque les lignes d'une empreinte de doigt. Mais qu'est-ce que cela signifie ? Je n'en sais rien ».
Sous le soleil de la terrasse du musée, des étudiantes allemandes rejoingnent l'opinion de Tzevetelina. « Nous ne connaissions pas Marc Quinn. C'est difficile de cerner le message qu'il veut transmettre ». The Shadow of the clouds, une œuvre faite d'après des agrandissements de pop-corn, ne les séduit pas. En revanche elles trouvent le cadre magnifique : « c'est une très belle journée et le musée est surprenant. Nous retiendrons cela de notre visite, plutôt que l'exposition en cours ».
Guillaume insiste au contraire sur « la beauté des œuvres qui sont magnifiées par un cadre exceptionnel ». Pour ce Torontois, venu avec sa femme découvrir Monaco, « cette visite est l'un des points forts» de son séjour. Il remarque que « les fleurs sont l'un des fils conducteurs tout au long de la visite. Elles ont quelque chose de théâtral qui m'intrigue ».
Nous quittons l'exposition Marc Quinn en empruntant les escaliers où sont exposées des peintures d'un réalisme troublant. Vous avez jusqu'au 15 octobre pour venir vous faire votre propre opinion sur l'exposition, et découvrir un artiste anglais de renommée internationale.
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