Mésentente entre boulistes et gérants du club house

Depuis quelques mois un désaccord entre les membres du club bouliste Denis Ravera et les gérants du restaurant agite la vie du Rocher. Un imbroglio où chacun pense être dans son bon droit, et qui pourrait bien devenir le feuilleton de l'été.

Anne-claire Hillion Publié le 13/08/2012 à 08:00, mis à jour le 13/08/2012 à 08:57
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Le club bouliste du Rocher, un écrin sur A Roca que ses membres souhaitent préserver. Archives N.-M.

Depuis quelques mois un désaccord entre les membres du club bouliste Denis Ravera et les gérants du restaurant agite la vie du Rocher. Un imbroglio où chacun pense être dans son bon droit, et qui pourrait bien devenir le feuilleton de l'été.

Remontons en février 2011. Fabrice Ramirez et José Maestra sont candidats à la reprise du club house des boulistes - un bar-restaurant destiné seulement aux membres comme au Yacht-Club ou à l'Automobile Club - parmi une dizaine d'autres repreneurs potentiels, suite au départ volontaire de l'ancien exploitant. Ils remportent la partie et deviennent exploitants de l'établissement, soumis à un cahier des charges.

D'exploitants à gérants

« Au départ, nous avions juste un statut d'exploitants d'établissement, mis en place par le club bouliste, qui le gérait comme il l'entendait. Mais au bout de trois mois, nous avons reçu la convocation de l'expansion économique de Monaco qui nous a tenus de nous expliquer sur notre fonction exacte. Le gouvernement a en fait souhaité mettre au clair les statuts des associations en général. Il a donc fallu faire comme n'importe quel autre restaurant de la Principauté, une demande légale, une mise aux normes avec numéro statistique, obtenir une autorisation ministérielle… Mais on a joué le jeu, on a trouvé ça normal ! » affirment les deux restaurateurs.

Enfin, en octobre 2011, Fabrice et José sont enfin en règle avec l'État et deviennent gérants officiels. Mais pour gagner leur croûte et payer les charges, ils ouvrent un peu trop les portes du club house au goût de ses membres.

Début juillet, un courrier en recommandé arrive au domicile de Fabrice Ramirez, signé du président du club bouliste, Philippe Grauss, qui lui signifie que le club bouliste du Rocher a décidé de ne pas renouveler le contrat de gérance qui arrive à échéance le 3 octobre 2012. «On ne comprend pas, d'autant qu'on n'a jamais refusé une table à un membre et on est tout le temps ouvert pour eux. Nous avons fait des investissements et je pense qu'on a su conserver l'âme de cet endroit si exceptionnel. On a très envie de rester et de trouver un arrangement. »

Une décision qui laisse les gérants désappointés.

Du coup une page de soutien Facebook a vu le jour et une pétition circule pour empêcher leur départ. Mais pas sûr que ce soit le bon moyen de défense.

Après notre sollicitation, le président, Philippe Grauss a tenu à donner le point de vue du club (lire ci-après), en toute transparence. Et du côté des sociétaires, ce n'est pas du tout le même son de cloche.

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